Atelier de cuisine vietnamienne à L’appartement créatif (Paris 20)

Atelier de cuisine de Miss Tâm photo RoseAndCook

Atelier de cuisine de Miss Tâm à L’appartement créatif (Paris 20).
Photo de Rose & Cook du blog Rose & Cook.

Après la formidable expérience d’atelier culinaire avec des blogueuses douées et motivées lors du Workshop Créatif #3 à L’appartement créatif le 14 juin dernier (lire les excellents billets très complets sur l’événement et en images, par les blogueuses de Rose & Cook, Marron Chantilly, Faraboule, Diablotine, Les créas de Marie, YLan’s Little World, Le petit monde de Natieak, #RoseChiffon et Fête Unique) et ravis de l’enthousiasme que cet atelier a suscité chez les participantes, L’Appartement créatif (à Paris 20ème) et La Kitchenette de Miss Tâm concrétisent cette nouvelle collaboration en mettant en place des ateliers de cuisine vietnamienne ouverts au public dans un superbe lieu, qui seront régulièrement proposés sous différentes formules et tout au long des prochains mois.

Alors, en vous baladant ici et après lecture de nombreuses recettes vietnamiennes, avez-vous envie d’un dépaysement gustatif et de passer à la pratique ?

Venez participez à mes ateliers de cuisine vietnamienne à L’appartement créatif ! Laissez-vous transporter directement au Vietnam autour de plats traditionnels et familiaux !

Retenez les dates et inscrivez vous aux prochains cours et dégustation : (ici)

  • Vendredi 20 juin : de 11h à 14h
  • Vendredi 27 juin : de 11h à 14h ou de 18h à 21h
  • Mercredi 9 juillet : de 18h30 à 21h30
  • Vendredi 18 juillet : de 10h30 à 13h30
  • Samedi 19 juillet : de 10h30 à 13h30

Atelier de cuisine vietnamienne de Miss Tâm 4 photo K. Hénaff

Vous apprendrez non seulement à réaliser entièrement des plats, de manière à pouvoir les reproduire après sans difficulté chez vous, mais également à vous familiariser avec les ingrédients de la cuisine vietnamienne, tout cela dans une ambiance conviviale et décontractée, comme à la maison.

Le cours débute par une présentation de la cuisine vietnamienne et des ingrédients utilisés dans les recettes du jour, se poursuit par la réalisation des plats où tout le monde participe et se termine par la dégustation des plats préparés.

Atelier de cuisine de Miss Tâm photo Natieak - copie

Atelier de cuisine de Miss Tâm à L’appartement créatif (Paris 20).
Photo de Natieak (du blog Le petit monde de Natie)

Pour démarrer les ateliers de cuisine à L’appartement créatif, je propose un plat original, parfumé et savoureux, particulièrement apprécié par les Vietnamiens :

  • les brochettes de bœuf aux feuilles de Lôt (Bò Lá Lốt),
  • accompagnées de galettes de cheveux d’ange à la vapeur (Bánh hỏi), crudités, salade et variétés d’herbes exotiques fraîches
  • et en dessert, une douceur du sud, les bananes aux perles de tapioca et lait de coco (Chè chuối).

Bo La Lôt brochettes La Kitchenette de Miss Tâm

Chè chuối Bananes au lait de coco La Kitchenette de Miss Tâm

Au programme de cet atelier :

  • Marinade de bœuf et confection de brochettes de bœuf aux feuilles de Lôt
  • Confection de galettes de cheveux d’ange à la vapeur
  • Réalisation d’huile à la ciboule
  • Réalisation de la sauce nuoc mam aigre-douce
  • Préparation des légumes et des crudités
  • Réalisation des carottes vinaigrées
  • Réalisation des bananes aux perles de tapioca

Durée du cours avec dégustation : 3 heures

Retenez les dates et inscrivez vous aux prochains cours et dégustation : (ici)

  • Vendredi 20 juin : de 11h à 14h
  • Vendredi 27 juin : de 11h à 14h ou de 18h à 21h
  • Mercredi 9 juillet : de 18h30 à 21h30
  • Vendredi 18 juillet : de 10h30 à 13h30
  • Samedi 19 juillet : de 10h30 à 13h30

 

Je vous attends nombreux et me réjouis déjà de cuisiner avec vous ! À bientôt !

Atelier de cuisine vietnamienne de Miss Tâm photo K. Hénaff

Atelier de cuisine de Miss Tâm – avec Isabelle du beau blog Fête Unique (http://feteunique.com), active et concentrée durant le cours.

Questionnaire de Miss Tâm #3 : Entretien avec Vuong Duy Binh (Loin des yeux de ma mère, Editions First)

Point de recette à livrer, mais un livre à dévorer et un portrait à découvrir…

J’ai rencontré Vuong Duy Binh en 2007 grâce à une très bonne amie commune. Les premières choses qui m’ont plu chez lui étaient sa délicatesse et sa joie de vivre. Son radieux sourire balaie les tracas d’une sombre journée. Et on ne peut rester insensible au charme discret et à l’élégance parfaite de cet homme. Par une pure coïncidence, cette année-là fut également la concrétisation d’un rêve et le commencement de l’écriture de son récit autobiographique.

Le 16 janvier dernier, « Loin des yeux de ma mère » voit enfin le jour chez les Éditions First. Vuong Duy Binh nous livre un témoignage poignant sur son histoire et celle de sa famille dans l’atmosphère de guerre et de tensions politiques au Vietnam à la fin des années 60, sa fuite en bateau en 1979, son arrivée en France comme boat-people jusqu’au moment où il a enfin pu faire venir sa famille en France au printemps 90. Qui soupçonnerait derrière cette douceur qui nous frappe en premier chez Binh, une force titanesque et une volonté de fer ? Lisez son livre, c’est une belle leçon d’amour, de vie et d’espoir.

Binh ou Brice dans l’état-civil français, est la discrétion personnifiée. Peu bavard sur son passé, il a pourtant aimablement accepté de se prêter au jeu du questionnaire de Miss Tâm pour un portrait culinaire ludique et d’approfondir l’entretien avec des sujets plus personnels. Alors quand deux gourmands se retrouvent, c’est forcément autour d’une (bonne) table. Un lieu à son image, discret, raffiné et de qualité : Le Réminet au 3 rue des grands degrés 75005 Paris. Le caveau nous prive certes de lumière pour faire de bonnes photos, mais l’ambiance feutrée et intime est tout à fait propice aux confidences et à la dégustation d’une cuisine de très grande qualité. Je vous recommande vivement cette excellente adresse.

Et voici le petit portrait culinaire de Vuong Duy Binh suivi de l’entretien plus personnel. Bonne découverte !

  • Si tu étais un aliment ou un plat / dessert, lequel serais-tu ?

La truffe. D’abord ça pousse sous terre. C’est discret. Je suis quelqu’un de très discret. Son apparence n’est pas très belle, mais à l’intérieur c’est un vrai diamant.

  • Ton meilleur souvenir de cuisine ou en lien avec la nourriture dans ton enfance ?

Le chè Táo Xọn (soupe sucrée à base de fécule de tapioca avec des haricots mungo décortiqués, des lamelles de coco) du marché de la paix (chợ Hoà Bình) à Saigon.  Enfant, j’allais dans la petite échoppe de mon grand-père maternel qui vendait des bâtons d’encens, des papiers pour les prières, etc. Il me gardait souvent pendant que ma mère travaillait. Il me disait tout le temps d’aller choisir un dessert au marché. Pour un enfant, les rayons de desserts sont toujours fascinants.

  • Ton coup de foudre gustatif

La truffe ! Je l’ai découverte la première fois à Hong-Kong lors d’un déplacement professionnel. J’étais allé au restaurant Le Spoon d’Alain Ducasse. C’était un plat tout simple… Des coquillettes avec du jambon… et de la truffe ! C’était fabuleux ! Une vraie révélation gustative.

  • L’anecdote culinaire la plus drôle qui t’est arrivée  (en cuisine ou pendant un repas)?

La bosse du chameau. En 1997, j’étais en voyage à Pékin. La Cité Interdite organisait sans doute pour les touristes, un repas impérial, un vrai festin chinois. Nous étions quatre amis. Les plats défilaient, délicieux. Puis arrivait le tour des bosses de chameaux en tranches ! Nous commencions à en mettre dans la bouche, une odeur très puissante nous incommodait déjà et sa texture assez coriace nous avait littéralement achevés. Nous nous étions tous mis à recracher le morceau, en même temps et spontanément, je te laisse imaginer la tête du restaurateur. (éclats de rire)

  • Dans une cuisine, quel objet serais-tu ?

Un tire-bouchon. Parce que c’est lié au vin, c’est élégant, discret, convivial et festif.

  • Ton pire cauchemar culinaire ou un aliment que tu détestes ?

La bosse de chameau.

  • Si tu étais un chef cuisine, où serais-tu ?

Je serai chef dans un restaurant avec terrasse sur la Côte d’Azur, avec vue sur la mer. Je trouve qu’il y a une luminosité très belle, très particulière, dans cette région. J’adore aller là-bas, cela m’apaise.

  • Le plat ou le dessert que tu as toujours rêvé de faire sans jamais l’oser ?

La galette des rois. Ça m’a l’air difficile et compliqué de faire la pâte feuilletée et la frangipane mais j’adore la galette aussi pour son côté très convivial :  la surprise avec la fève, on fait participer les enfants, c’est festif.

  •  En cuisine, si tu étais un secret, lequel serais-tu ?

Ma sauce magique mais je ne peux en révéler le secret…

  • Quel est ton plat (ou dessert) vietnamien favori ?

Bún thịt nướng (vermicelles de riz au porc grillé) ou nem nướng (boulettes de porc grillé) du marché de Bến Thành à Saïgon. Les vermicelles de riz sont fraîches et ont un goût fabuleux. Il y a cette bonne viande grillée, les herbes fraîches et la ciboulette huilée (ou huile de ciboulette / mỡ hành) qu’on arrose sur la viande… C’est tellement bon !

Entretien avec Vuong Duy Binh à propos de son parcours, de ses goûts culinaires et de son livre :

  • En quelques mots, qui es-tu ? D’où viens-tu ?

J’ai beaucoup de chance. Je suis quelqu’un de multi-culturel. Tu vois, je suis né dans la cuisine chinoise, j’ai grandi avec la cuisine vietnamienne et je vis dans la gastronomie française.

  • Quel est ton parcours ?

Pour résumer, à 11 ans, j’ai dû fuir le Vietnam. Après un passage de six mois dans les camps de Malaisie, je suis arrivé en France la même année. J’ai dû apprendre le français, puis j’ai fait un cursus classique. J’ai passé le baccalauréat D en 86, fait des études de pharmacie à la fac de Chatenay-Malabry et passé une thèse en pharmacie. J’ai terminé mon cursus pharmacie avec un DESS de marketing spécialisé. Aujourd’hui, je suis directeur du marketing dans un grand groupe pharmaceutique.

  • Te souviens-tu de ton arrivée en France ?

Oui parfaitement… Tous les foyers d’accueil étaient complets. Nous étions donc hébergés provisoirement dans un foyer de jeunes travailleurs à Poissy. Il y avait une cantine. Je vois encore les premiers pains ronds, les « doses » en plastique de beurre et surtout de confiture qu’on trouve souvent dans les cafétérias. Cela m’a marqué parce qu’étant enfant, j’aimais beaucoup le sucré. Et cette confiture, ce petit beurre et ces petits pains ronds étaient pour moi très curieux, étranges. Et je m’en délectais.

Ensuite, J’ai été transféré au centre d’accueil de Herblay (dans les Yvelines). Puis on m’a emmené au foyer Chérioux à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) un jeudi du 12 novembre. Ma première boum avec des enfants du foyer A le mercredi m’a bien marqué. J’étais totalement fasciné par cette boum et par tous ces enfants qui s’amusaient et qui dansaient. Depuis, je rattache cette période à la chanson de Sardou, « La maladie d’amour » ou encore « Rockcollection » de Laurent Voulzy etc… C’est amusant.

Tu sais, au début je communiquais comme je pouvais, en (mauvais) anglais avec les éducatrices, dont je me souviens encore les noms Dominique, Anne et Annick. On nous mettait dans les classes d’apprentissage de français. La première phrase apprise de la langue française était « Monique va sous le lit »… (éclats de rire) C’est vraiment trop drôle ! On portait une blouse pour aller à l’école. Et je me souviens encore des polycopiés à l’encre violette qui sentait bon l’alcool.

Pourquoi as-tu choisi pharmacie ?

C’était un hasard, mais un hasard qui a bien fait les choses. L’année du baccalauréat (j’étais alors en terminale D), les profs m’avaient beaucoup découragé parce que je n’avais pas de très bonnes notes. Il faut savoir qu’au foyer, les jeunes allaient dans des voies professionnelles avec des études CAP ou BEP et rares étaient ceux qui faisaient des études poussées.

Après l’obtention du bac le 1er juillet 1986, j’étais allé à la fac de Jussieu avec Mireille, l’éducatrice pour les inscriptions en DEUG B. À cette époque, on devait passer un entretien pour l’inscription. Un rendez-vous était seulement possible le 7 ou 8 juillet. Or cela ne m’arrangeait pas car je devais travailler comme animateur dans une colonie le 4 juillet. Comme j’avais une chambre universitaire à Chatenay-Malabry et qu’il y avait une faculté à côté, j’avais alors choisi pharmacie par commodité. Ce fut une sacrée chance parce qu’à partir de la 2ème année de pharmacie, on pouvait même commencer à travailler et à gagner un peu d’argent. Je pouvais ainsi envoyer de l’argent à ma famille. C’était parfait.

  • Comment l’idée d’écrire un roman t’est venue ?

Dans la vie quotidienne, je raconte rarement ma vie. Ou alors quand on me pose des questions, je dis simplement que j’étais parti seul parce que mes parents avaient raté le bateau, ou que la police était arrivée. Car pour raconter vraiment, il faut du temps. Et les gens demandent souvent par politesse ou pour la forme. C’est inutile d’étaler ma vie. Au foyer et même à la fac, je fréquentais pas mal de Vietnamiens. Chacun avait une histoire intéressante, extraordinaire. Mais pour nous, cela n’avait rien de spécial, c’était même assez « ordinaire ».

En 1996, J’ai eu la chance via un ami d’être invité chez Marc Lavoine et sa femme Sarah pour un dîner. Ce soir-là, Sarah m’avait posé des questions sur mon passé. Sa curiosité et son écoute particulière me donnaient envie de raconter enfin mon histoire.

Ça a pris dix ans pour que le projet d’écrire commence à se concrétiser. En effet, j’ai attendu d’être prêt pour raconter et partager mon histoire, d’abord pour ma famille, pour qu’elle comprenne ce que j’ai vécu loin d’elle.

  • Pourquoi as-tu choisi ce titre « Loin des yeux de ma mère »  pour ton roman?

J’ai choisi ce titre parce que je me rappelais de ses yeux posés sur moi quand j’étais enfant, un regard protecteur.

  • Quel est ton passage préféré dans le livre ?

Le chapitre de l’improbable rencontre.

Un jour, on devait aller voir mon père dans la zone occupée. J’avais cinq ans. On s’était rendu chez une dame qu’on appelait Bac Hai. Elle avait deux garçons.  En attendant l’arrivée de mon père, j’allais jouer avec les enfants et on partait se baigner à la rivière en mobylette conduite par le grand fils de Bac Hai. J’avais à l’époque un chapeau de toile orange et un grain de beauté très visible à l’œil droit. Sur la route, tout à coup mon chapeau s’était envolé. Dans le sens inverse arrivait une grosse moto 125 cm3 avec un monsieur frimeur portant des lunettes de soleil avec une barre transversale dorée, en tenue de militaire. Il s’était arrêté pour ramasser le chapeau. Le monsieur me fixait un moment (sans doute m’avait-il reconnu grâce à mon air de famille et mon grain de beauté) à travers ses lunettes de soleil avant de me remettre le chapeau sans rien dire. J’étais impressionné et je balbutiais un timide merci. On s’était regardé et on était parti chacun dans une direction opposée. Après la baignade à la rivière, au retour chez Bac Hai, j’ai aperçu le même monsieur. Un vrai choc. C’était en fait mon père que je n’avais pas reconnu sur le moment. La dernière fois que je l’avais vu, c’était à l’âge de trois ans et je n’avais aucun souvenir. On peut dire que c’était la première fois que j’avais conscience de voir mon père.

  • Y a-t-il un souvenir lié à la cuisine dans ton roman ?

Oui les délicieux chè du marché de Hoa Binh à Saigon. (dessert vietnamien sous forme de soupes ou porridges sucrés avec divers ingrédients et à la mode du sud, toujours nappés de sauce au lait de coco).

  • Pour revenir au thème de mon blog, aimes-tu cuisiner ou préfères-tu manger ?

J’aime manger mais je ne sais pas bien cuisiner. À la fac, j’étais le spécialiste de l’omelette aux pennés. C’était bon, nourrissant et pas cher. Maintenant chez moi, je mange des grillades ou du jambon avec de la salade. Et lorsque je suis dehors, j’aime bien manger italien car j’adore la cuisine italienne.  J’aime aussi les bistrots modernes de type bistronomie et j’adore manger vietnamien, japonais, toutes les cuisines d’Asie.

  • Quelles sont tes adresses préférées de restaurants à Paris que tu pourrais recommander à mes visiteurs ? 

Il y a un tout petit restaurant italien près de chez moi, Le Giallo Oro, dans le 16ème. Il y a aussi le Café constant dans le 7ème, le Cô Tu dans le 15ème pour la cuisine vietnamienne ou L’impérial choisy, dans le 13ème pour la cuisine chinoise.

  • Selon toi, quelles sont les croyances, les erreurs ou les confusions que les Français font souvent dans la cuisine vietnamienne ?

Certaines personnes disent qu’ils vont manger chinois pour aller manger les nems (un mets typiquement vietnamien)…

  • Enfin,  pour clore cette interview, quels sont tes projets ou tes souhaits pour l’année du cheval ?

Je souhaiterais que le livre soit un succès pour mon éditeur (Éditions First) qui m’a fait confiance et bien sûr, maintenant qu’il est sorti, je serai très fier et très touché que mon histoire rencontre un large public.

Merci beaucoup à Vuong Duy Binh d’avoir si gentiment accepté de participer à l’entretien et  pour le délicieux moment passé ensemble au Réminet.

J’ai eu beaucoup de plaisir à vous faire découvrir Vuong Duy Binh. J’espère surtout que cet entretien vous donnera envie de lire son émouvant témoignage dans « Loin des yeux de ma mère » aux Éditions First, avec une magnifique préface de Marc Lavoine, ci-dessous.

« Loin des yeux de ma mère.
Dans cette phrase il y a toute une vie, une vie à sauver, à construire, à inventer sans le regard de celle qui vous a donné la vie. Cette vie si grande, si belle et si dure, si cruelle qu’il faut malgré tout vivre sans haine et sans mensonge, avec la force de l’espoir et le travail de chaque souffle. Brice (ndlr : prénom français de Vuong Duy Binh) a vécu ce qu’il raconte, il est la preuve vivante que si l’on veut savoir, apprendre,
comprendre, pardonner sans oublier, aimer plus fort que la
violence, la haine et le destin malheureux, aimer jusqu’à se
rencontrer, en connaissant les autres, c’est possible.

Cette épopée incroyable, cette aventure est vraie, et
cela remue les choses essentielles logées au fond de nous,
les larmes du coeur et de l’âme. Un enfant, un bateau, un
exil, une lumière, une flamme qui ne s’éteint pas, la vie
pas comme les autres d’un auteur qui vient de naître. »

Marc Lavoine

Où acheter le livre « Loin des yeux de ma mère », 2014, Éditions First ?

Actualités de « Loin des yeux de ma mère » sur Facebook : https://www.facebook.com/LoinDesYeuxDeMaMere

Blog et critique sur le livre :

Mon rendez-vous de blogueurs #3 au restaurant Lao-Viet à Paris 13

En un an de blog, j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer une quinzaine de blogueuses, blogueurs et twitters. C’est une vraie rencontre autour d’une table où l’on prend le temps de faire connaissance, de discuter et de parler de son univers. Un jour, je tombe sur le joli blog La petite banane tenu par Grace, et j’accroche immédiatement par son style et la qualité de son blog. Un premier contact, un commentaire, puis un autre, puis des échanges par email et enfin la vraie rencontre. Le courant passe et passe même très bien entre nous. De cette première rencontre entre Grace et moi est née l’idée d’organiser informellement et en petit comité, une rencontre mensuelle de blogueurs pour passer un moment convivial, partager ses passions, des idées ou des infos, mieux se connaître pour renforcer des liens et sortir du virtuel.

Mission accomplie ! À ce jour, trois repas avec des gens passionnants ont déjà été organisés. Les deux premiers étaient placés sous le signe de l’Asie et de la bonne humeur (lire les articles de Grace du blog La petite banane pour le repas #1 ici initié par moi-même et le repas #2 ici organisé par Stéphane Ly-Cuong). Le courant est très bien passé. Tellement bien qu’on a remis le couvert. En dehors de ces rencontres de blogueurs, sans se formaliser et de façon simple et amicale, on se donne aussi rendez-vous en plus petit comité dans un bistrot ou un lieu qu’on aime bien pour le plaisir de se revoir.

Rencontre de blogueurs #1
De gauche à droite :
Le-Yin (Chinois chez moi), Miss Tâm, Grace (La petite banane), Jess (Bol de riz et tutti quanti)

Rencontre de blogueurs #2
De gauche à droite :
Linh Lê (Baguettes et traditions), Stéphane Ly-Cuong (twitter et page Facebook), Isabelle Lê (twitter), Miss Tâm, Grace (La petite banane), Alex (Le Gastronome parisien)

Grace est mon binôme vers la quête et la rencontre de l’homoblogus. Et bien sûr, je suis d’abord une grande fan de son blog. Le rendez-vous #3 organisé autour de la date du séjour parisien de Létitia du super blog Piment oiseau, s’est fait malheureusement sans Grace, pourtant à l’origine de ce repas, mais retenue au dernier moment. J’ai donc pris le relais pour finaliser la rencontre #3 au restaurant Lao-Viet, à Paris 13, lieu choisi par Létitia et Pascale. C’est un petit restaurant familial un peu retiré du centre du quartier chinois, qui fait de la très bonne cuisine traditionnelle lao, vietnamienne et thaïlandaise depuis près de trente ans. C’est toujours plein et il est recommandé de réserver.

Quand des blogueurs gourmands se retrouvent, c’est le grand festin assuré ! La preuve en image… (J’ai de nouveau faim !)

Repas de blogueurs #3 au restaurant Lao-Viet, Paris
Crédit photo : Piment oiseau

Date : 6 novembre 2013

Lieu : Restaurant Lao-Viet, 24 boulevard Masséna, 75013 Paris

Sur la table : Plat dégustation avec salade de papaye verte, boeuf séché, couenne frite, sauté de boeuf haché et saucisse laotienne; une salade de riz croustillant au som mou le Nem Thadeua (recette ici), du canard sauce tamarin (?), des raviolis vietnamiens à la vapeur banh cuôn, du boeuf haché à la laotienne, une soupe aux crevettes, une soupe de vermicelles au poisson et lait de coco Khao pun nampa, du riz gluant, du riz sauté au crabe, et en dessert, du riz gluant au lait de coco et à la mangue fraîche, et riz gluant rouge au lait et flan de coco.

Soupe aux crevettes
Photo : Snapulk

Banh cuôn raviolis vietnamiens à la vapeur
Photo : Snapulk

Canard au tamarin (?)
Photo : Snapulk

Riz sauté au crabe
Photo : Snapulk

Plat dégustation avec salade de papaye verte, boeuf séché, couenne frite, saucisses laotienne, boeuf haché
Photo : Snapulk

Nem Thadeua (Riez croustillant au som mou)
Photo : Snapulk

Khao nun nampa (vermicelles au poisson et au lait de coco)
Photo : Snapulk

Boeuf haché à la laotienne
Photo : Snapulk

Mangue fraîche et riz gluant au lait de coco
Photo : Snapulk

Repas de blogueur #3
Photo : Vim de toulemondencuisine.com

Des blogueurs pendant un repas, ça donne ça :

Faisons le tour de table :

Pascale du blog Les idées vagues de Snapulk

Blogueuse culinaire de la première vague de blogs en 2006, Pascale nous fait découvrir de nouvelles saveurs et voyager à travers ses délicieuses recettes d’Asie et d’Afrique. Sa curiosité n’a pas de frontières… Parmi ses pays de prédilection, le Madagascar où Pascale est née et a passé toute sa jeunesse, tient une place de choix et nous offre de belles recettes malgaches. Sa cave, digne de la caverne d’Ali Baba des produits du monde, fait sérieusement concurrence aux supermarchés exotiques. À n’importe quel moment, elle peut tester une recette du monde sans même sortir de chez elle. La classe !

via Twitter @Snapulk : « Et l’animation Samsung, top! »

(#privatejokesurLeYin #discrètemaisalerte)

Létitia du blog Piment Oiseau

Photographe culinaire d’origine néo-calédonienne et indonésienne, Létitia concilie ses deux passions, photo et cuisine, avec talent et créativité. Sa renommée dans la blogosphère est largement méritée, son blog Piment oiseau est incontournable. Blogueuse depuis 2008, Létitia nous fait découvrir des cuisines du monde mais également d’alléchantes créations ou improvisations culinaires au gré de ses inspirations gourmandes.  À découvrir son insolite recette de roussette à la calédonienne… On peut aussi la voir sur Dailymotion avec dix recettes en vidéo ou encore la rencontrer prochainement au salon des blogueurs de Soissons.

« Il doit être 4h du matin à Nouméa, je suis un peu fatiguée. » 

(#jetlag20h00heuredeParis, #hyperactivecuisinemuséeshoppingresto #jetlagoupasjerestevive)

Vim du blog Tout le monde en cuisine

D’origine laotienne, la jolie et pétillante Vim « 1,50 m les bras levés » comme elle se décrit, a deux passions dans la vie : la littérature et la cuisine. De jour, elle évolue dans le marketing, de nuit, elle fait danser ses marmites dans sa cuisine. Formée à la cuisine laotienne par sa maman, ses deux grands-mères et une ribambelles de tantes (famille nombreuse oblige), amatrice de durian, Vim nourrit un goût immodéré pour la cuisine française, comme son père qui lui a appris à déboucher les bouteilles de champagne à l’age de… 12 ans. Mais chut! Son blog est super appétissant, frais, plein de bonnes recettes inspirées d’ici ou d’Asie, avec un penchant plutôt salé que sucré.

« Je me suis rendue malade à six ans en me gavant de nem thadeua et de tous ses restes (vider les plats) lors du grande fête. »

(#grandegourmande #passionnemthadeuaforever)

Céline du blog Céline M. Céline aime.

Jeune et brillante esthète, l’art japonais et chinois n’a aucun secret pour Céline. Passionnée de cuisine, d’œnologie et de thé, elle nous livre dans un style fluide et élégant, son avis sur des expériences culinaires et des événements culturels, et partage ses bonnes adresses, ses coups de cœur sur des produits de choix et même de bonnes recettes d’Asie. Son dernier sujet de prédilection : écrire sur toute l’histoire de l’alimentation, des articles passionnants disponibles sur son blog : ici. Céline vient de créer une société de vente de thés du monde et de qualité, par correspondance. A découvrir prochainement et à suivre de près.

« Est-ce que vous buvez du thé en sachet ?« 

(#bigbossnouvellesocié-thé #sondageclient)

Le-Yin du blog Chinois Chez Moi

L’humour à toute épreuve cachant un grand coeur sensible, Le-Yin est le seul garçon du groupe, le Bachelor de la blogosphère. Mesdames, vous êtes prévenues. D’origine chinoise, Le-Yin a bénéficié d’une éducation asiatique multi-culturelle : sino-viet-cambodgienne. Cette richesse lui permet de nous faire découvrir à travers son beau blog une cuisine asiatique exquise, créative et originale. Le petit plus : Ses jeux de mots taillés au couperet, revenus au wok, à la sauce d’huître. Parfois…un peu ras les rizières ? Mais on les aime.

« Si on vous attaque les filles, visez les yeux et les parties ! » (#kravmagadémonstration #coqprotecteur #bogoss #ledérideurdebébésharpeï)

Grace du blog La Petite Banane

D’origine cantonaise, Grace a eu une enfance internationale et une éducation sino-cambodgienne. Ultra curieuse et gourmande, Grace nous livre avec esprit et humour ses coups de coeur ou coups de gueule sur des sujets divers et variés, ses bonnes adresses, ses recettes fétiches, ses voyages ainsi que tout ce qui se rapporte à la communauté asiatique : anecdotes, événements culturels, lieux, arts, cinéma…

via Twitter @Gracefromparis : « Vous mangez quoi, histoire que j’ai des remords ? » 

(#lesabsentsonttoujourstort #tunousamanqué #jesuisdég)

Pour conclure, dans une ambiance totalement détendue et chaleureuse, nous avons tous passé une excellente soirée, fait de très belles rencontres, bien mangé et beaucoup ri aux… anecdotes de notre cher Le-Yin entre autres! Merci infiniment à Pascale, Létitia, Vim, Céline et Le-Yin de votre venue, d’avoir partagé votre bonne humeur et un bout de votre univers sans le Net. À renouveler très vite!

Je vous invite chaleureusement à découvrir tous ces magnifiques blogs!

Rencontre de blogueurs #3
De gauche à droite :
Le-Yin (Chinois chez moi), Létitia (Piment oiseau), Pascale (Snapulk), Céline (Céline M.), Vim (Tout le monde en cuisine), Miss Tâm.

Halte gourmande : Restaurant Siam@Siam à Paris

Le week end arrive… C’est l’occasion de vous faire découvrir ce restaurant de spécialités asiatiques (Laos, Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Chine), le Siam@Siam, situé en retrait au fond de la galerie du centre commercial Oslo, au cœur du quartier chinois de Paris (13ème arrondissement), au-dessus de Tang Frères).

Mon père, gourmand et gourmet, connaît toujours de bons plans de restaurants asiatiques à Paris. C’est d’ailleurs mon conseiller « officiel » en matière de cantines ou de restaurants vietnamiens / asiatiques, et je peux totalement me fier à ses critères. Ce ne sont pas des restaurants gastronomiques ou de « haut standing », chic ou encore bobo, mais des lieux où la communauté asiatique aime se rendre pour manger de la bonne cuisine traditionnelle.

Un jour, je rejoins mon père dans le quartier chinois du 13ème arrondissement de Paris pour déjeuner ensemble. Il me vante une excellente soupe de canard braisé aux cinq-épices et aux nouilles de blé et d’œufs (mì vịt tiềm) qu’on peut déguster dans un restaurant ouvert depuis environ une année au-dessus de Tang Frères. J’en ai l’eau à la bouche et je le suis, impatiente, vers le chemin des joies gustatives. Nous grimpons l’escalier roulant du centre commercial Oslo, passons devant le Paristore, longeons de nombreux magasins et de restaurants asiatiques, jusqu’au bout de la galerie qui mène vers les Olympiades, et arrivons enfin chez Siam@Siam, le dernier restaurant situé à droite de la galerie. La surprise est de taille du restaurant, grande ! L’endroit ne ressemble en rien aux autres restaurants ou cantines du quartier. C’est spacieux, avec un décor plutôt sobre (pas de dorures, de rouge, de couleurs criardes, de bibelots kitsch), avec une cuisine ouverte derrière un grand bar. Les cuisiniers en jolie tenue de cuisinier assez stylée, tous coiffés de charlottes, et impassibles devant les regards curieux des clients, s’agitent devant les fourneaux. Les bonnes odeurs flottent déjà… On nous accueille et nous place. Banquettes confortables, grandes tables… Et la vue du bar ouvert sur la cuisine est absolument… magnifique, photogénique, digne d’un film de Wong Kar-wai. C’est un peu exagéré, mais j’ai été littéralement fascinée par la vue de ces cuisiniers derrière le bar. Avant même de manger, je suis déjà conquise.

La carte qu’on nous remet est aussi alléchante que les bonnes odeurs qui nous parviennent au nez. Ma soupe de canard initialement prévue se transforme rapidement en un festin à la hauteur de notre gourmandise. Difficile de faire un choix, tout est bon. Il a quand même fallu se décider… Voici les délicieux plats et desserts choisis.

  • Rouleaux de printemps maison (à la vapeur)

  • Brioches vapeur aux pousses de bambou Kampout

  • Salade Thaï à l’ananas et aux fruits de mer

  • Amok Trei (en flan)

  • Boeuf Loc Lac (bo luc lac)

  • Milkshake au durian

  • Riz gluant et sa crème de durian

Les entrées à la vapeur sont fabuleuses, l’amok trei cambodgien dans sa version flan en papillotte, est bien épicé et goûteux, le boeuf loc lac est de loin le meilleur que j’ai dégusté dans un restaurant avec une viande extrêmement tendre et marinée à point, et la sublime salade Thaï à l’ananas et aux fruits de mer avec gambas et noix de Saint-Jacques est  généreusement servie. Quant aux desserts, nous sommes amateurs de durian… Rien à ajouter, on aime ou on déteste ce fruit…

En conclusion, les plats sont copieux et bien servis, la cuisine est de très grande qualité et particulièrement savoureuse, la carte des spécialités est vraiment intéressante (voir photo), enfin la variété des cuisines (Laos, Cambodge, Thaïlande, Vietnam, Chine) justifie bien le choix du terme général de « restaurant de spécialités asiatiques ». L’accueil est courtois, le service rapide. On peut être bien conseillé si on ne connaît pas les plats. Enfin, pour notre plaisir, les prix sont plus que raisonnables, oscillant entre 5 et 10 euros pour les entrées et certains plats, et autour de 12-13 euros pour les plats aux fruits de mer, gambas, crabes… Comment y résister ?

Je n’ai qu’une question à poser à mon père : « On y retourne pour une soupe au canard ? » Et vous, cela vous tente-t-il d’y faire un tour ce week end ?

Bon week end à vous tous ! Et…bonne découverte !

Laos : Nem Thadeua ou Salade de riz croustillant et de som mou

La Kitchenette de Miss Tâm Salade de riz croustillant laotien

Par ce temps gris à Paris, il n’y a rien de mieux que de se distraire les papilles avec une cuisine exotique pleine de soleil ! Un dépaysement culinaire en plein coeur de Belleville à Paris au restaurant LAO SIAM en vaut le détour !

Ouvert depuis 1985, le Lao Siam a obtenu le Prix de la Baguette d’argent de la gastronomie laotienne et thaïlandaise l’année suivante. Le cadre est très agréable et convivial, l’accueil toujours souriant et le service rapide. La maison propose une carte alléchante de spécialités laotiennes et thaïlandaises (dont des plats « spéciaux connaisseurs ») à des prix très abordables. Les deux salles se remplissent très vite et la file d’attente à l’extérieur s’allonge rapidement aussi ! Un succès bien mérité !

Et pour cause… la cuisine proposée est simplement exquise. J’y ai découvert entre autres, une spécialité laotienne qui a retenu toute mon attention gustative : la salade de riz croustillant et de som mou. Une merveille ! La recette suivra après les coordonnées de cette halte gourmande à ne pas manquer si vous êtes de passage à Paris.

Restaurant LAO SIAM
Spécialités Laotiennes et Thaïlandaises
49 rue de Belleville – 75019 Paris
Téléphone : 01 40 40 09 68 ou 01 42 39 33 59
Métro : Belleville (ligne 2)

Après cette fameuse découverte culinaire, je n’ai eu qu’une obsession, réaliser ce hors-d’oeuvre pour retrouver toutes ses délicates saveurs bien typiques de la cuisine laotienne. Bien qu’ayant identifié 90% des ingrédients au palais, il me fallait encore les proportions et la confirmation des ingrédients listés. Des recherches sur le net s’imposaient. Je suis tombée sur un super blog d’une Française d’origine laotienne, passionnée de cuisine et talentueuse bloggeuse, qui propose la recette de salade de riz croustillant avec de belles photos : http://toulemondencuisine.wordpress.com. Après l’avoir testée avec succès, voici la transcription de sa recette avec quelques simplifications dans la présentation. Un grand merci à Vim qui détient cette recette !

Pour 4 personnes.

Pour une dizaine de boules de riz croustillantes :

  • 1,5 verre à moutarde de riz thaï et ½ verre à moutarde de riz gluant (riz opaque)
  • 1 oignon
  • 150 g de viande de porc hachée (échine)
  • 2 cuillères à soupe de noix de coco râpée
  • 1 cuillère à café de sel
  • 2 œufs
  • Huile de friture

Garniture :

  • 10 boules de riz croustillantes
  • 100 g de som mou (ou nem chua vietnamien) : charcuterie artisanale laotienne à base de porc crue, de couenne, de riz gluant, de piment, d’ail et de sel qui s’achète dans les épiceries asiatiques ou supermarchés Paristore / Tang Frères à Paris.
  • ½ botte de coriandre
  • ½ botte de cive (ou ciboulette thaïe)
  • ½ citron vert
  • 2 cuillères à soupe de nuoc mam (sauce de poisson pur)
  • ½ poignée de feuilles de menthe
  • *1 échalote
  • *Cacahuètes grossièrement pilées

*Ingrédients rajoutés pour faire comme le restaurant Lao Siam. Cf. la photo de présentation.

Préparation :

  • Laver le riz à l’eau froide plusieurs fois. Cuire le riz dans un cuiseur à riz ou dans une casserole en mettant moins d’eau que d’habitude, soit ½ cm d’eau au-dessus du niveau du riz pendant 5mn à ébullition, puis 15mn à couvert à feu doux. Une fois cuit, le mettre dans un récipient et  l’aérer avec une spatule pour faire s’évaporer le maximum d’eau. Le laisser refroidir.
  • Mélanger le riz froid avec la viande de porc hachée, les oignons hachés, les œufs battus, la noix de coco râpée et le sel jusqu’à obtenir un mélange homogène. Former des boules dans la paume de la main et les aplatir.
  • Dans une bassine à friture, faire frire les boules de riz dans l’huile chaude pour obtenir des boules dorées et croustillantes. Réserver et laisser refroidir.
  • Détailler à la main les boules de riz et le som mou en petits morceaux.
  • Verser le jus de citron dessus. Mélanger.
  • Verser la sauce de nuoc mam. Ajouter l’échalote, la cive et la coriandre ciselées. Parsemer de cacahuètes pilées. Mélanger. Poser les feuilles de menthe grossièrement ciselées dessus.

Bon appétit les Gourmandes et les Gourmands !

Source : Recette de  http://toulemondencuisine.wordpress.com