Délicieuse charlotte aux noix !

Kitchenette de Miss Tâm Charlotte aux noix

La première fois que j’ai découvert la délicieuse charlotte aux noix, c’était chez mes amis Héloïse et Fred (lire publication de sept 2012 ici). Une vraie merveille, un régal pour les papilles ! J’ai été immédiatement conquise par la douceur des noix mêlée au goût corsé du chocolat et par la texture  moelleuse des biscuits qui se fond si bien à la crème de noix. Et visuellement, malgré sa simplicité, aucun artifice, ça en jette quand même ! Oui un petit air de fête…

Après avoir testé la recette qui m’a été donnée par mon amie Héloïse, issue  des fiches cuisine de Elle, j’ai comme à mon habitude gourmande réadapté la recette originale et les proportions à mon goût. Il y a très peu de modifications, la recette originale étant déjà sublime… Voici donc la charlotte aux noix telle que j’ai réalisée pour les 50 ans de mon ami Marco.

Recette de la Charlotte aux noix

Temps de préparation : 40 minutes (la veille) + 10 minutes (le jour J)

Ingrédients :

  • 300 g de biscuits à la cuillère (en réalité, il faut simplement adapter la quantité des biscuits à la taille du moule à charlotte – compter au moins 200 g de biscuits, et plus si le moule est grand)
  • 120 g de beurre doux ramolli à température ambiante (sorti du réfrigérateur 1h avant utilisation)
  • 50 g de beurre demi-sel (sorti du réfrigérateur 1h avant utilisation)
  • 120 g de sucre en poudre
  • 60 g de noix + 40 g de noisettes en poudre (ou simplement 100 g de noix hachées – j’ai choisi d’ajouter des noisettes pour relever le goût trop doux des noix)

Pour la crème anglaise

  • 2 jaunes d’oeufs
  • 20 cl de lait
  • 25 g de sucre en poudre
  • 1 gousse de vanille fendue

Pour le glaçage 

  • 100 g de chocolat noir
  • 20 g de beurre
  • 1 cuillère à soupe d’huile de noisette

Préparation :

La crème anglaise

  • Dans une casserole, faire bouillir le lait et la gousse de vanille fendue.
  • Dans un récipient, fouetter les jaunes d’oeufs et les 25 g de sucre en poudre jusqu’à ce que cela soit mousseux. Verser peu à peu le lait bouillant sur la préparation (sans la gousse de vanille) tout en remuant. Remettre le tout dans la casserole sur feu doux sans amener à ébullition et remuer jusqu’à obtenir une crème fluide qui nappe la cuillère en bois. Réserver et laisser refroidir.

La charlotte

  • Battre le beurre (doux et demi-sel) en pommade. Ajouter les 120 g de sucre et fouetter jusqu’à ce que cela soit mousseux.
  • Mixer et réduire en poudre les noix et les noisettes. Les incorporer au mélange beurre / sucre et mélanger vivement.
  • Verser la crème anglaise refroidie sur la préparation beurre / noix. Mélanger et réserver.
  • Dans une moule à charlotte (ou si vous n’en avez pas, un récipient évasé et haut fera aussi l’affaire !), tapisser les parois et le fond de biscuits à la cuillère face plate vers l’intérieur. Verser la moitié de la préparation aux noix / noisettes. Tapisser d’une couche de biscuits. Verser le reste de la préparation. Et couvrir de biscuits face plate à l’extérieur.
  • Mettre la charlotte au frais pendant une nuit.

Le jour J – une heure avant de servir :

Le glaçage au chocolat

  • Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie. Ajouter la cuillère à soupe d’huile de noisette. Mélanger jusqu’à obtenir une crème onctueuse et brillante.
  • Démouler la charlotte en la renversant sur un plat. Napper la charlotte du glaçage au chocolat. Laisser une heure à température ambiante avant de servir.

En guise de décoration, j’ai parsemé de copeaux de chocolat blanc (cf. photo – désolée, elle est floue). 

Et voilà un délicieux dessert de fête, très simple à réaliser, et qui avec une jolie décoration, peut très bien aussi remplacer la bûche de Noël ! 

JOYEUSES FÊTES À TOUTES ET À TOUS !!!

La Kitchenette de Miss Tâm Charlotte aux noix

 

Chanson gourmande : Le « Cake d’Amour » de Peau d’Âne

Kitchenette de Miss Tâm Capture écran Cake d'amour Peau d'Âne film

Comme souvent à l’approche des fêtes de fin d’année, je retrouve le parfum de l’enfance. Des souvenirs de cette époque particulière de fête et de lumières, d’exquises odeurs et d’agitation fébrile en cuisine, l’attente impatiente des cadeaux sous le sapin et… le droit de regarder des films le soir… pendant les vacances de Noël ! Parmi les films diffusés et rediffusés « traditionnellement » à l’époque de Noël en France, il y avait (entre autres) le fameux film musical de Jacques Demy « Peau d’Âne » (1970), une libre adaptation du conte éponyme de Charles Perrault (1694), avec dans le rôle-titre la belle Catherine Deneuve… Un rendez-vous de Noël que je ne voulais jamais manquer !

Ayant toujours eu un goût éclectique pour tout, notamment en cinéma, de Bergman, Tarkovsky, Fellini, Godard, en passant par des westerns, des films de kung-fu (eh oui ! Sans doute mon sang asiatique !) aux films musicaux (avouons-le, bien souvent sirupeux!), je reste encore aujourd’hui émerveillée par Peau d’Âne ! Et Catherine Deneuve dans sa robe de Soleil m’a fait rêver durant toute mon enfance avec son Cake d’Amour confectionné pour son beau Prince (Jacques Perrin !) qui me faisait déjà vibrer la fibre de cuisine… L’amour passe t-il par l’estomac ?

Mais… quel goût a le Cake d’Amour, me suis-je longtemps posé la question ?

Voici l’extrait du film et la chanson du « Cake d’Amour » de Jacques Demy et musique de Michel Legrand… avant de décortiquer la fameuse recette

Et pour notre plaisir, les paroles de la chanson :

Préparez votre pâte

Dans une jatte plate

Et sans plus de discours

Allumez votre four

Prenez de la farine

Versez dans la terrine

Quatre mains bien pesées

Autour d’un puits creusé

Choisissez quatre oeufs frais

Car à plus de vingt jours

Un poussin sort toujours

Un bol de lait entier

Bien crémeux s’il-vous-plaît

De sucre parsemez

Et vous amalgamez

Une main de beurre fin

Un souffle de levain

Une larme de miel

Et un soupçon de sel.

Il est temps à présent

Tandis que vous brassez

De glisser un présent

Pour votre fiancé.

Un souhait d’amour s’impose

Tandis que la pâte repose

Lissez le plat de beurre

Et laissez cuire une heure.

Je n’ai pas eu le temps de tester la recette, mais j’ai pesé les ingrédients selon les instructions de la chanson. Cela donne à peu près…

Recette du Cake d’Amour de Peau d’Âne

Ingrédients :

  • « Quatre mains bien pesées » de farine : 4 x 40 g (mes mains sont petites…) soit 160 g de farine blanche
  • « 4 oeufs frais » : comme indiqué dans la chanson
  • « 1 bol de lait entier » : environ 100 ml (j’ai pris un petit bol)
  • « De sucre parsemez » : en parsemant deux fois avec grosse poignée de sucre, soit 60 g de sucre en poudre
  • « Une main de beurre fin » : avec ma petite main, c’est 80 g de beurre doux
  • « Un souffle de levain » : une grosse pincée de levure chimique
  • « Une larme de miel » : 1 cuillère à café de miel
  • « Et un soupçon de sel » : 1 pincée de sel
  • « De glisser un présent » : en l’occurrence une bague… mais je vous déconseille de le faire pour votre fiancé ou mari… il risque de ne pas apprécier ! Mais un zeste d’amour… pourquoi pas ?
  • « Et laisser cuire une heure » = c’est trop long… mais ça rime avec beurre… Je préconise plutôt 40-45 mn de cuisson au vu des quantités (et à 180°-200°C ?).

Mais sera t-il bon ? Quelques ajustements seront certainement nécessaires pour que ce Cake d’Amour soit envoûtant pour charmer votre amoureux… Je vous donnerai des nouvelles lorsque j’aurai testé ce Cake d’Amour retranscrit… En attendant, bon visionnage de l’extrait et BONNES FÊTES À TOUTES ET À TOUS !!!

La cuisine fait son cinéma : Le Festin chinois – extrait

 

Le Festin chinois de Tsui Hark extrait

Quand on aime à la fois la cuisine, l’Asie, le cinéma, l’humour et… les films de kung-fu, impossible de manquer le délirant et incroyable film hongkongais Le festin chinois (titre original Jin yu man tang (金玉滿堂) de Tsui Hark (1995), dans la catégorie comédie et film de kung-fu culinaire ! Surprenant, n’est-ce pas ? Moi j’en suis fan !

Synopsis :

Refusant de faire carrière en tant que petite frappe dans la pègre locale, Sun décide de devenir maître cuisinier. Introduit dans l’un des plus grands restaurants de Hong-Kong, il devient le larbin du patron, Ai-Siu Fung et le nouveau favori de sa fille, passablement excentrique. Le restaurant se retrouve menacé par Wong Wing, représentant du « Super groupe », qui lui lance le défi culinaire du festin chinois.

Trêve de mots et place à la magie de la gastronomie issue de la Chine impériale et à l’incroyable gestuelle kung-fu des cuistots ! Une démonstration virtuose de cuisine comme on rêve de pouvoir faire !

Régalez-vous pendant que je m’entraîne à faire sauter au wok le boeuf aux nouilles croustillantes ! (le 1er extrait est doublé en français et le 2e extrait est en version originale sous-titré en anglais)

À propos du Festin chinois :

Pour reprendre un extrait de l’excellent article d’Anne-Laure Pham, dans L’Express du 29/12/2009, la journaliste écrit :

« A l’origine, ce défi s’inspire largement du gigantesque repas organisé sur initiative de l’Empereur Kangxi en 1720, lors de son soixante-sixième anniversaire, afin de rapprocher les populations manchoues et han – qui se disputent le pouvoir. Notables et fonctionnaires des deux camps se réunissent autour de quelques 108 plats différents issus de leurs cultures culinaires respectives. Les réjouissances durent ainsi trois jours pour les invités au coeur de la cité interdite de Pékin. Parmi les luxueuses recettes composées d’aliments frais et souvent rares, l’assortiment de la Montagne aux huit délices, avec bosse de chameau, queue de rhinocéros, tendons de daims ou bien encore lèvres de singes.

C’est cette cuisine impériale réservée aux représentants de la dynastie Qing (1644-1911) que sont censés élaborer les héros modernes du Festin chinois. »

Source : Article complet d’Anne-Laure Pham dans l’Express, publié le 29 décembre 2009, ici.

 

Déambulation culinaire : Moelleux au marron et coco

Kitchenette de Miss Tâm Moelleux au marron et coco

Deux jours après la vague de pâtisserie qui a envahi la kitchenette, toutes les douceurs englouties par les uns et les autres, la folie pâtissière me reprend. Avec un reste de purée et crème de marron, de crème de coco et une plaquette de chocolat noir, je me suis laissée aller à l’improvisation totale, ma partie préférée mais aussi la plus risquée en pâtisserie !

A 23 heures, je sors les ustensiles et me prépare à une délicieuse déambulation culinaire nocturne… Mmmh… envie de moelleux, encore et encore. Après les myrtilles bleues, place aux marrons ! Place à l’improvisation ! Voici la mixture improvisée du moelleux au marron et coco avec son glaçage au marron chocolaté…

Pour un moule carré 20 x 20 cm.

Ingrédients :

  • 200 g de purée de marron
  • 200 g de crème de marron (type « Clément Faugier »)
  • 2 jaunes d’oeufs + 3 blancs d’oeufs
  • 100 ml de crème liquide
  • 50 ml de crème de coco (pas le lait de coco)
  • 1 cuillère à soupe d’huile neutre (huile de tournesol par ex.)
  • 1 cuillère à soupe de rhum ambré
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille
  • 120 g de farine
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 1 bonne pincée de sel

Pour le glaçage :

  • 100 g de chocolat noir
  • 50 g de purée de marron
  • 50 g de crème de marron

Préparation :

  • Préchauffez le four à 200°C (Th. 6/7).
  • Dans un récipient, mélanger la purée de marron, la crème de marron, l’extrait de vanille et le rhum. Réserver 100 g pour le glaçage.
  • Dans un autre récipient, battre les jaunes d’oeufs et le sucre jusqu’à ce que cela soit mousseux. Ajouter le mélange au marron, la crème liquide et la crème de coco et mélanger vigoureusement au fouet.
  • Battre les blancs d’oeufs en neige et les incorporer à la préparation.
  • Ajouter progressivement la farine, la levure chimique, le sel puis l’huile, en mélangeant jusqu’à obtenir une pâte onctueuse.
  • Beurrer le moule. Verser la préparation dans le moule. Enfourner à mi-hauteur et cuire pendant 35 minutes. Prolonger la cuisson de 5 mn si nécessaire.
  • Pendant la cuisson, préparer le glaçage. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Dans un bol, mettre les 100 g de mélange purée / crème de marron, y verser le chocolat fondu et mélanger vivement jusqu’à obtenir un liquide épais et homogène. Réserver.
  • Après cuisson, laisser tiédir le moelleux pendant une dizaine de minutes. Démouler.
  • Napper le gâteau de glaçage sur toute la surface supérieure. Laisser refroidir avant dégustation.

Dégustation test… à 00h15… Surprise… 

L’alliance marron / coco est assez subtile même si dans cette version, le glaçage au chocolat / marron prend beaucoup de place. Mais passé le goût corsé du chocolat qui reste en arrière-fond, le marron s’exprime particulièrement bien avec sa petite note de rhum. La douceur caractéristique de la noix de coco arrive agréablement en dernier et fait corps avec le marron. La texture du moelleux est souple et légère, mais  gagne encore à être plus aérée. En conclusion, je n’ai pas obtenu la légèreté de texture souhaitée, mais au niveau du goût, c’est tout à fait exquis, malgré un petit déséquilibre dû au chocolat (au moment de la dégustation, le glaçage était encore tiède !).

Dégustation test… à 8h30… après que le moelleux ait reposé une nuit au frais.

Étonnant ! Le froid a fait du bien au gâteau. La souplesse du moelleux reste, le glaçage a bien pris et il est bien meilleur aussi bien sur le plan de la texture que le goût : le chocolat est moins fort que la veille, la noix de coco est plus présente et accompagne merveilleusement bien le marron.

Ne l’essayez pas encore ! Quelques petites modifications dans les proportions (réduire la farine, réduire la crème, tester avec le beurre au lieu de l’huile, supprimer 1 blanc d’oeuf, etc…) et cette recette sera une merveille… A suivre donc…

Bonne journée à vous tous, chers amis Gourmands !