Déambulation culinaire : Moelleux au marron et coco

Kitchenette de Miss Tâm Moelleux au marron et coco

Deux jours après la vague de pâtisserie qui a envahi la kitchenette, toutes les douceurs englouties par les uns et les autres, la folie pâtissière me reprend. Avec un reste de purée et crème de marron, de crème de coco et une plaquette de chocolat noir, je me suis laissée aller à l’improvisation totale, ma partie préférée mais aussi la plus risquée en pâtisserie !

A 23 heures, je sors les ustensiles et me prépare à une délicieuse déambulation culinaire nocturne… Mmmh… envie de moelleux, encore et encore. Après les myrtilles bleues, place aux marrons ! Place à l’improvisation ! Voici la mixture improvisée du moelleux au marron et coco avec son glaçage au marron chocolaté…

Pour un moule carré 20 x 20 cm.

Ingrédients :

  • 200 g de purée de marron
  • 200 g de crème de marron (type « Clément Faugier »)
  • 2 jaunes d’oeufs + 3 blancs d’oeufs
  • 100 ml de crème liquide
  • 50 ml de crème de coco (pas le lait de coco)
  • 1 cuillère à soupe d’huile neutre (huile de tournesol par ex.)
  • 1 cuillère à soupe de rhum ambré
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille
  • 120 g de farine
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 1 bonne pincée de sel

Pour le glaçage :

  • 100 g de chocolat noir
  • 50 g de purée de marron
  • 50 g de crème de marron

Préparation :

  • Préchauffez le four à 200°C (Th. 6/7).
  • Dans un récipient, mélanger la purée de marron, la crème de marron, l’extrait de vanille et le rhum. Réserver 100 g pour le glaçage.
  • Dans un autre récipient, battre les jaunes d’oeufs et le sucre jusqu’à ce que cela soit mousseux. Ajouter le mélange au marron, la crème liquide et la crème de coco et mélanger vigoureusement au fouet.
  • Battre les blancs d’oeufs en neige et les incorporer à la préparation.
  • Ajouter progressivement la farine, la levure chimique, le sel puis l’huile, en mélangeant jusqu’à obtenir une pâte onctueuse.
  • Beurrer le moule. Verser la préparation dans le moule. Enfourner à mi-hauteur et cuire pendant 35 minutes. Prolonger la cuisson de 5 mn si nécessaire.
  • Pendant la cuisson, préparer le glaçage. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Dans un bol, mettre les 100 g de mélange purée / crème de marron, y verser le chocolat fondu et mélanger vivement jusqu’à obtenir un liquide épais et homogène. Réserver.
  • Après cuisson, laisser tiédir le moelleux pendant une dizaine de minutes. Démouler.
  • Napper le gâteau de glaçage sur toute la surface supérieure. Laisser refroidir avant dégustation.

Dégustation test… à 00h15… Surprise… 

L’alliance marron / coco est assez subtile même si dans cette version, le glaçage au chocolat / marron prend beaucoup de place. Mais passé le goût corsé du chocolat qui reste en arrière-fond, le marron s’exprime particulièrement bien avec sa petite note de rhum. La douceur caractéristique de la noix de coco arrive agréablement en dernier et fait corps avec le marron. La texture du moelleux est souple et légère, mais  gagne encore à être plus aérée. En conclusion, je n’ai pas obtenu la légèreté de texture souhaitée, mais au niveau du goût, c’est tout à fait exquis, malgré un petit déséquilibre dû au chocolat (au moment de la dégustation, le glaçage était encore tiède !).

Dégustation test… à 8h30… après que le moelleux ait reposé une nuit au frais.

Étonnant ! Le froid a fait du bien au gâteau. La souplesse du moelleux reste, le glaçage a bien pris et il est bien meilleur aussi bien sur le plan de la texture que le goût : le chocolat est moins fort que la veille, la noix de coco est plus présente et accompagne merveilleusement bien le marron.

Ne l’essayez pas encore ! Quelques petites modifications dans les proportions (réduire la farine, réduire la crème, tester avec le beurre au lieu de l’huile, supprimer 1 blanc d’oeuf, etc…) et cette recette sera une merveille… A suivre donc…

Bonne journée à vous tous, chers amis Gourmands !

Tarte au citron – revisitée par Miss Tâm

Un peu de soleil par ce temps de pluie ? Rien de mieux qu’une bonne tarte au citron, un petit rond de soleil dans votre assiette… et de l’été pour vos papilles gourmandes !

Dans un article consacré à ma recherche « désespérée » de la pâte à tarte idéale pour la tarte au citron (cliquez sur le lien), j’ai depuis encore testé de nombreuses recettes de pâte sucrée et de pâte sablée de grands chefs et de celles proposées par des blogueuses et blogueurs, pour retrouver la délicate pâte croustillante dégustée un soir par hasard dans un bistrot parisien.

Parmi toutes les délicieuses recettes testées, je n’ai pas vraiment trouvé ce que je recherchais. Et s’il n’existe pas mille façons de confectionner une pâte à tarte sucrée, j’ai cependant testé par moi-même l’ajout du bicarbonate de soude (ou de la levure chimique qui en contient) dans la pâte, en me basant sur la texture si croustillante des Speculoos. Étonnant, n’est-ce pas ? Quant à l’appareil au citron, afin de réduire l’acidité des citrons et la quantité de sucre, j’ai remplacé un citron par une orange bien sucrée. L’orange ne dénature pas tant le goût du citron, mais ajoute plutôt une délicate douceur à la crème. Aucun de vos invités gourmands ne s’en apercevront. De plus, j’ai réduit la quantité de beurre que je trouve écoeurante en trop grande quantité, et je ne rajoute jamais de crème. Seule la saveur des agrumes est mise en valeur. Une autre variante gourmande récemment testée fut un délice : le mélange citron et mandarine.

Voici ma recette revisitée de la tarte au citron.

Temps de préparation : 15 minutes pour la pâte / 15 minutes pour l’appareil. Temps de repos au frais pour la pâte : 30mn. Cuisson : 20 minutes pour la pâte / 10 à 15 minutes au bain-marie pour l’appareil.

Ingrédients :

Pâte à tarte sucrée.

  • 150 g de farine blanche
  • 100 g de beurre doux froid et coupé en morceaux
  • 50 g de sucre en poudre
  • 1 petite pincée de sel
  • (facultatif) 1 grosse pincée de bicarbonate de soude (ou de levure chimique)
  • 1/2 cuillère à soupe d’eau froide (pas plus !)
  • 1 blanc d’oeuf légèrement battu pour imperméabiliser la pâte.

Appareil au citron / orange.

  • 120 ml de jus de citron non traité pressé – soit 2 citrons
  • 60 ml de jus d’orange non traitée pressée – soit 1 petite orange
  • Zeste râpé d’un citron non traité
  • 3 oeufs moyens
  • 40 g de beurre
  • 120 g de sucre en poudre

Préparation :

Pâte à tarte sucrée

  • Dans un récipient, mélanger la farine et le beurre froid coupé en morceaux jusqu’à obtenir un sable grossier. Ajouter le sucre, la pincée de sel et le bicarbonate de soude (ou levure). Bien mélanger le tout pour obtenir une pâte sableuse.
  • Agglomérer le tout en ajoutant 1/2 cuillère à soupe d’eau froide. Travailler rapidement et former une boule de pâte.
  • Étaler la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé (pour éviter que cela colle au rouleau à pâtisserie). Foncer la pâte dans un moule à tarte avec la feuille sulfurisée du dessous. Couper les bords et laisser reposer au frais pendant 30 minutes.
  • Préchauffer le four à 190°C (Th.6/7). Avant d’enfourner, piquer la pâte à tarte, poser une feuille sulfurisée sur la surface de la pâte, déposer soit des haricots secs ou des noyaux d’abricots, pour que la pâte reste bien plane à la cuisson.
  • Enfourner à mi-hauteur et laisser cuire pendant 15 minutes. Puis enlever les haricots secs et la feuille sulfurisée, étaler au pinceau un peu de blanc d’oeuf légèrement battu sur la surface de la pâte pré-cuite et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes. Après cuisson, laisser tiédir avant de garnir l’appareil au citron.

Appareil au citron / orange.

  • Presser les 2 citrons et l’orange pour obtenir 120 ml de jus de citron et 60 ml de jus d’orange.
  • Râper le zeste d’un citron non traité et lavé. Et l’ajouter dans le jus.
  • Dans une casserole au bain-marie, verser le jus et le zeste râpé, ajouter le sucre, les oeufs, et cuire en mélangeant sans cesse au fouet à feu doux. Puis ajouter le beurre. Mélanger encore jusqu’à ce que l’appareil épaississe et devienne onctueux. L’opération dure une dizaine de minutes. Cela dépend du feu. Attention, au bout de 7 à 8 minutes, l’appareil commence à s’épaissir. Il ne faut pas cesser de remuer et en fin de cuisson, il faut tremper la casserole dans un fond d’eau froid pour arrêter la cuisson tout en remuant. Laisser tiédir.
  • Préchauffer le four à 150°C (Th. 5).
  • Verser l’appareil sur la pâte à tarte puis enfourner à mi-hauteur pendant 15 minutes à 150°C. Cette phase permettra à l’appareil de se figer sans trop la cuire et d’avoir une bonne tenue. Après cuisson, laisser bien refroidir la tarte avant dégustation. On peut la conserver au frais, elle sera tout aussi délicieuse.
  • Option sans cuisson de l’appareil : Dans ce cas, il faut que l’appareil au citron cuise 5 minutes de plus au bain-marie pour avoir une crème plus épaisse et une meilleure tenue lorsqu’elle refroidit. Cependant, par expérience, je trouve que la crème reste trop coulante malgré la conservation au frais. Je préfère donc la cuire un peu. Question de goût.
N.B. Comme vous le savez certainement, pour la température de cuisson, il faut bien connaître son four. J’ai adapté la cuisson au mien. Mais cela pourrait ne pas être la même cuisson pour le vôtre ! Il faut tester pour un résultat optimal, notamment pour la cuisson de l’appareil au citron !

Et voilà !!! Bon appétit les Gourmandes et les Gourmands ! Faites-moi part de vos impressions si vous testez ma recette ! Je pourrai sans doute encore l’améliorer… La perfection n’existe pas.

Les cannelés de Bordeaux

Kitchenette de Miss Tâm Cannelés de Bordeaux

Durant mon enfance, j’étais très intriguée par ces petits gâteaux brillants en forme cylindrique avec des cannelures qui trônaient à côté des viennoiseries dans les boulangeries. Après la découverte gustative des cannelés, petits plaisirs volés au temps, des minutes de bonheur suspendues pour savourer ces délices parfumés à la vanille et au rhum croustillants à l’extérieur et tendres au coeur, je me suis longtemps résignée à laisser cette gourmandise entre les mains de pâtissiers plus expérimentés, par paresse et pensant qu’il me serait impossible de réaliser une telle merveille.

Lors de la dégustation des cannelés exquis de Wilhem, un de mes très chers amis, je m’en suis inspirée pour me lancer également dans la confection de cannelés bordelais. Et le résultat est au-delà de mes attentes : un délice !!!

Pour une cinquantaine de mini cannelés. Moules en silicone de 18 cannelés x 3 (pour les puristes, seuls les moules en cuivre sont utilisés…).

Ingrédients :

  •  1/2 litre de lait
  • 50 g de beurre doux
  • 1 gousse de vanille
  • 2 oeufs + 2 jaunes d’oeufs
  • 220 g de sucre en poudre
  • 100 g de farine
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 5 cl de rhum ambré

Préparation :

La veille :
  • Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue et le beurre. Le laisser tiédir.
  • Dans un récipient, fouetter les oeufs, le sucre et le sucre vanillé. Puis ajouter la farine.
  • Verser le lait tiède sur le mélange oeufs / sucre / farine, petit à petit en fouettant.
  • Verser en dernier le rhum et bien mélanger.
  • Réserver l’appareil dans un récipient avec bec verseur et mettre au minimum 24h au réfrigérateur.
Le jour J :
  • Sortir la pâte du réfrigérateur 1 heure avant utilisation.
  • Graisser les moules en silicone au beurre ou à l’huile neutre.
  • *Préchauffer le four à 230°C.
  • Enfourner 10 mn à 230°C puis poursuivre la cuisson à 190°C pendant 1h.
  • Attendre 5 à 10 mn avant de démouler.

*Mes moules en silicone ne supportant pas plus de 240°C, j’ai dû adapter les températures.

Pour la petite histoire…
Ces cannelés sont une spécialité bordelaise, qui se dégustent au petit-déjeuner, au goûter et au dessert, selon leur taille, et qui traditionnellement se vendent par 6 ou par 10.

Leur origine est sujet à plusieurs hypothèses sans certitude. Très liés à l’histoire de Bordeaux, ces gâteaux sont issus de l’activité portuaire de Bordeaux avec le débarquement de farine sur les quais et de la vanille et du rhum venant des îles lointaines; et enfin les jaunes d’oeufs, des sous-produits de l’activité viticole dont les blancs d’oeufs étaient utilisés dans une étape importante de vinification appelée « collage » pour clarifier le vin avant son expédition.

Une hypothèse attribuerait l’invention aux soeurs du couvent des Annonciades (actuel couvent de la Miséricorde). Elles auraient reçu les jaunes d’oeufs inutilisés dans le collage du vin, pour la confection des canelas ou canelons, gâteaux  à pâte mince roulés autour d’une tige de canne à sucre et frits au Saindoux. Ce qui est bien loin de nos cannelés modernes.

Une autre hypothèse : Au XVIIème siècle, il existait une spécialité de pain à base de farine et d’oeufs à Limoges qu’on appelait la Canole. On en trouvait également à Bordeaux sous le nom de canaule, ou encore canaulé / canaulet. Il s’en vendait tellement que des artisans, les canauliers, se spécialisèrent dans sa seule fabrication.

Devenus puissants, une corporation vit le jour avec des statuts définis d’autorisation de confection de canaules, de pain-bénits, d’échaudés, mais pas de pâte mixtionnée (composition dans laquelle entraient le lait et le sucre) réservée alors aux pâtissiers.
Cela provoqua une véritable guerre entre les pâtissiers et les canauliers qui finalement obtinrent au milieu du XVIIIème siècle, le droit d’utiliser le lait et le sucre dans leur confection. La Révolution supprima toutes les corporations excepté celle des canauliers, malgré les signalements en pleine Terreur. On constate alors l’importance des canauliers dans la région. Cependant les canauliers disparurent de la liste des artisans bordelais au XIXème siècle.

Si l’étymologie du mot canaule semble plausible pour les canelés ou cannelés modernes, son origine de fabrication est moins certaine puisqu’aucun texte ou archive ne faisait mention de moules ou de formes de moule dans lesquelles étaient cuites les canaules.

Vers 1920, un pâtissier dont on ne connaît pas le nom, remit les canaules au goût du jour, en améliorant la recette avec l’ajout de la vanille et du rhum. Le mot cannelé ou canelé apparut tardivement. Le Gault et Millau de 1970 ne le mentionna pas. C’est seulement en 1985, qu’une confrérie de canelé de Bordeaux créa et supprima le deuxième « n » pour affirmer son identité. Dix ans après le dépôt de l’appellation « canelé » par la Confrérie, on comptait 800 fabriquants en Aquitaine et 600 en Gironde.

Source : L’inventaire du patrimoine culinaire de la France, volume Aquitaine, éditions Albin Michel / Conseil National des arts culinaire, 1997.

Gâteau ultra moelleux au chocolat

Torta caprese 8 La Kitchenette de Miss TâmOù est donc le simple gâteau au chocolat d’antan ? Moelleux, fondant, mi-cuit, coulant… on s’y perd ! Pas vous ?

Ces dernières années, en quête du moelleux, la mode est à la cuisson rapide, la pâte à peine cuite, le coeur fondant, voire coulant, avec peu de farine, beaucoup de chocolat et de sucre.

Savez-vous que Michel Bras, le chef étoilé aveyronnais, est le créateur du fondant (coulant) au chocolat en 1981, dont la particularité est de placer une ganache au chocolat congelée au coeur d’une pâte à biscuit au chocolat ? Le fondant a bien évolué depuis.

Aujourd’hui, comment distinguer le moelleux d’un fondant, et le fondant d’un coulant ou mi-cuit ? Nous trouvons toutes sortes de définitions, et à examiner les recettes proposées de près, les différences ne sont pas si claires que ça. Par exemple, le fondant se distingue en principe du vrai coulant par une cuisson lente qui permet de caraméliser un peu les ingrédients, avec une texture dense et moelleuse qui adhère au palais. Cependant on trouve encore des recettes de fondant au coeur coulant qui se rapprocheraient alors du mi-cuit. Ce dernier se caractérise par une cuisson ultra rapide (en général, entre 10 et 15 mn), avec une pâte à peine cuite, un coeur bien coulant et quasiment pas de farine (1 à 2 cuillères à soupe de farine). Quant au moelleux, nous trouvons des recettes proches du fondant, avec une pâte dense (car beaucoup de beurre !), un goût bien sucré et très fort en chocolat, tel que le délicieux moelleux de Pierre Hermé (qui s’apparente davantage au fondant mais avec une cuisson rapide à la mi-cuit !). C’est à ne rien y comprendre…

Mais alors… qu’est-ce qu’un moelleux au chocolat ? Exit celui de Lenôtre très complexe, ou celui de Conticini (procédés proches du fondant de Michel Bras avec ganache et biscuit), le moelleux selon moi, est un gâteau à texture légère et aérée, avec un bon goût de chocolat corsé, et pas trop sucré… En comparant les recettes de Pierre Hermé, Lenôtre, Conticini, des sites culinaires marmiton.org, gateau.com, ou moelleux-au-chocolat.com, et des divers blogs de cuisine, aucune recette se rapproche de ce que j’appelle la pâte aérée et légère du moelleux ! Je me demande alors si « mon » moelleux n’est pas plutôt un simple gâteau au chocolat ultra moelleux et ce qu’on appelle communément le moelleux au chocolat est en réalité un fondant au chocolat, et qui n’est donc pas un coulant au chocolat ! Vous me suivez toujours…? Bref.

On m’a récemment demandé le « secret » de mon moelleux au chocolat. En étudiant et en réalisant toutes les recettes (de moelleux, fondants et mi-cuits) des références mentionnées, mon gâteau contient simplement plus de farine et moins d’œufs. Est-ce peut-être là mon petit « secret »…de légèreté ? Quoiqu’il en soit, le résultat est fabuleux !

Et vous, quelle définition donneriez-vous pour un moelleux au chocolat ? Et quelle est votre recette ?

>> Réactualisation de ma recette le : 02/09/2015

Mon moelleux au chocolat

Pour un moule à manqué de 26 cm de diamètre – Préparation : 15 mn – Cuisson : 30 mn

Ingrédients :

  • 150 g de chocolat au lait (ou noir selon goût)
  • 90 g de beurre doux ramolli
  • 120 g de farine
  • 110 g de sucre
  • 2 œufs
  • 150 ml de lait (soit 15 centilitres)
  • 1+1/2 cuillère à café de levure chimique
  • 1 grosse pincée de fleurs de sel
Préparation : 
  • Dans une petite casserole, chauffer le lait jusqu’à ébullition.
  • Hors du feu, casser le chocolat en morceaux et les faire fondre dans le lait chaud. Bien mélanger. Puis laisser tiédir.
  • Dans un récipient, bien mélanger le sucre et le beurre ramolli. Y ajouter les œufs entiers et fouetter vigoureusement (à la main) la préparation.
  • Ajouter la farine, le sel et la levure au mélange œuf/beurre/sucre. Bien mélanger le tout.
  • Puis verser le lait chocolaté tiédi dans la préparation et fouetter vigoureusement jusqu’à obtenir un appareil onctueux.
  • Beurrer le moule à manqué de 26 cm de diamètre.
  • Verser la préparation dans le moule et mettre à four préalablement préchauffé à 170°C. Cuire pendant 30 minutes à chaleur tournante. Prolonger la cuisson de quelques minutes si nécessaire. Le gâteau est cuit lorsque la lame du couteau plongée au centre du gâteau en ressort sèche.
  • Laisser refroidir avant de démouler (ou laisser dans le moule).
Servi avec de la crème fouettée, c’est une merveille… Un nuage de plaisir gustatif garanti… Bon appétit les gourmands !