Questionnaire de Miss Tâm #3 : Entretien avec Vuong Duy Binh (Loin des yeux de ma mère, Editions First)

Point de recette à livrer, mais un livre à dévorer et un portrait à découvrir…

J’ai rencontré Vuong Duy Binh en 2007 grâce à une très bonne amie commune. Les premières choses qui m’ont plu chez lui étaient sa délicatesse et sa joie de vivre. Son radieux sourire balaie les tracas d’une sombre journée. Et on ne peut rester insensible au charme discret et à l’élégance parfaite de cet homme. Par une pure coïncidence, cette année-là fut également la concrétisation d’un rêve et le commencement de l’écriture de son récit autobiographique.

Le 16 janvier dernier, « Loin des yeux de ma mère » voit enfin le jour chez les Éditions First. Vuong Duy Binh nous livre un témoignage poignant sur son histoire et celle de sa famille dans l’atmosphère de guerre et de tensions politiques au Vietnam à la fin des années 60, sa fuite en bateau en 1979, son arrivée en France comme boat-people jusqu’au moment où il a enfin pu faire venir sa famille en France au printemps 90. Qui soupçonnerait derrière cette douceur qui nous frappe en premier chez Binh, une force titanesque et une volonté de fer ? Lisez son livre, c’est une belle leçon d’amour, de vie et d’espoir.

Binh ou Brice dans l’état-civil français, est la discrétion personnifiée. Peu bavard sur son passé, il a pourtant aimablement accepté de se prêter au jeu du questionnaire de Miss Tâm pour un portrait culinaire ludique et d’approfondir l’entretien avec des sujets plus personnels. Alors quand deux gourmands se retrouvent, c’est forcément autour d’une (bonne) table. Un lieu à son image, discret, raffiné et de qualité : Le Réminet au 3 rue des grands degrés 75005 Paris. Le caveau nous prive certes de lumière pour faire de bonnes photos, mais l’ambiance feutrée et intime est tout à fait propice aux confidences et à la dégustation d’une cuisine de très grande qualité. Je vous recommande vivement cette excellente adresse.

Et voici le petit portrait culinaire de Vuong Duy Binh suivi de l’entretien plus personnel. Bonne découverte !

  • Si tu étais un aliment ou un plat / dessert, lequel serais-tu ?

La truffe. D’abord ça pousse sous terre. C’est discret. Je suis quelqu’un de très discret. Son apparence n’est pas très belle, mais à l’intérieur c’est un vrai diamant.

  • Ton meilleur souvenir de cuisine ou en lien avec la nourriture dans ton enfance ?

Le chè Táo Xọn (soupe sucrée à base de fécule de tapioca avec des haricots mungo décortiqués, des lamelles de coco) du marché de la paix (chợ Hoà Bình) à Saigon.  Enfant, j’allais dans la petite échoppe de mon grand-père maternel qui vendait des bâtons d’encens, des papiers pour les prières, etc. Il me gardait souvent pendant que ma mère travaillait. Il me disait tout le temps d’aller choisir un dessert au marché. Pour un enfant, les rayons de desserts sont toujours fascinants.

  • Ton coup de foudre gustatif

La truffe ! Je l’ai découverte la première fois à Hong-Kong lors d’un déplacement professionnel. J’étais allé au restaurant Le Spoon d’Alain Ducasse. C’était un plat tout simple… Des coquillettes avec du jambon… et de la truffe ! C’était fabuleux ! Une vraie révélation gustative.

  • L’anecdote culinaire la plus drôle qui t’est arrivée  (en cuisine ou pendant un repas)?

La bosse du chameau. En 1997, j’étais en voyage à Pékin. La Cité Interdite organisait sans doute pour les touristes, un repas impérial, un vrai festin chinois. Nous étions quatre amis. Les plats défilaient, délicieux. Puis arrivait le tour des bosses de chameaux en tranches ! Nous commencions à en mettre dans la bouche, une odeur très puissante nous incommodait déjà et sa texture assez coriace nous avait littéralement achevés. Nous nous étions tous mis à recracher le morceau, en même temps et spontanément, je te laisse imaginer la tête du restaurateur. (éclats de rire)

  • Dans une cuisine, quel objet serais-tu ?

Un tire-bouchon. Parce que c’est lié au vin, c’est élégant, discret, convivial et festif.

  • Ton pire cauchemar culinaire ou un aliment que tu détestes ?

La bosse de chameau.

  • Si tu étais un chef cuisine, où serais-tu ?

Je serai chef dans un restaurant avec terrasse sur la Côte d’Azur, avec vue sur la mer. Je trouve qu’il y a une luminosité très belle, très particulière, dans cette région. J’adore aller là-bas, cela m’apaise.

  • Le plat ou le dessert que tu as toujours rêvé de faire sans jamais l’oser ?

La galette des rois. Ça m’a l’air difficile et compliqué de faire la pâte feuilletée et la frangipane mais j’adore la galette aussi pour son côté très convivial :  la surprise avec la fève, on fait participer les enfants, c’est festif.

  •  En cuisine, si tu étais un secret, lequel serais-tu ?

Ma sauce magique mais je ne peux en révéler le secret…

  • Quel est ton plat (ou dessert) vietnamien favori ?

Bún thịt nướng (vermicelles de riz au porc grillé) ou nem nướng (boulettes de porc grillé) du marché de Bến Thành à Saïgon. Les vermicelles de riz sont fraîches et ont un goût fabuleux. Il y a cette bonne viande grillée, les herbes fraîches et la ciboulette huilée (ou huile de ciboulette / mỡ hành) qu’on arrose sur la viande… C’est tellement bon !

Entretien avec Vuong Duy Binh à propos de son parcours, de ses goûts culinaires et de son livre :

  • En quelques mots, qui es-tu ? D’où viens-tu ?

J’ai beaucoup de chance. Je suis quelqu’un de multi-culturel. Tu vois, je suis né dans la cuisine chinoise, j’ai grandi avec la cuisine vietnamienne et je vis dans la gastronomie française.

  • Quel est ton parcours ?

Pour résumer, à 11 ans, j’ai dû fuir le Vietnam. Après un passage de six mois dans les camps de Malaisie, je suis arrivé en France la même année. J’ai dû apprendre le français, puis j’ai fait un cursus classique. J’ai passé le baccalauréat D en 86, fait des études de pharmacie à la fac de Chatenay-Malabry et passé une thèse en pharmacie. J’ai terminé mon cursus pharmacie avec un DESS de marketing spécialisé. Aujourd’hui, je suis directeur du marketing dans un grand groupe pharmaceutique.

  • Te souviens-tu de ton arrivée en France ?

Oui parfaitement… Tous les foyers d’accueil étaient complets. Nous étions donc hébergés provisoirement dans un foyer de jeunes travailleurs à Poissy. Il y avait une cantine. Je vois encore les premiers pains ronds, les « doses » en plastique de beurre et surtout de confiture qu’on trouve souvent dans les cafétérias. Cela m’a marqué parce qu’étant enfant, j’aimais beaucoup le sucré. Et cette confiture, ce petit beurre et ces petits pains ronds étaient pour moi très curieux, étranges. Et je m’en délectais.

Ensuite, J’ai été transféré au centre d’accueil de Herblay (dans les Yvelines). Puis on m’a emmené au foyer Chérioux à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) un jeudi du 12 novembre. Ma première boum avec des enfants du foyer A le mercredi m’a bien marqué. J’étais totalement fasciné par cette boum et par tous ces enfants qui s’amusaient et qui dansaient. Depuis, je rattache cette période à la chanson de Sardou, « La maladie d’amour » ou encore « Rockcollection » de Laurent Voulzy etc… C’est amusant.

Tu sais, au début je communiquais comme je pouvais, en (mauvais) anglais avec les éducatrices, dont je me souviens encore les noms Dominique, Anne et Annick. On nous mettait dans les classes d’apprentissage de français. La première phrase apprise de la langue française était « Monique va sous le lit »… (éclats de rire) C’est vraiment trop drôle ! On portait une blouse pour aller à l’école. Et je me souviens encore des polycopiés à l’encre violette qui sentait bon l’alcool.

Pourquoi as-tu choisi pharmacie ?

C’était un hasard, mais un hasard qui a bien fait les choses. L’année du baccalauréat (j’étais alors en terminale D), les profs m’avaient beaucoup découragé parce que je n’avais pas de très bonnes notes. Il faut savoir qu’au foyer, les jeunes allaient dans des voies professionnelles avec des études CAP ou BEP et rares étaient ceux qui faisaient des études poussées.

Après l’obtention du bac le 1er juillet 1986, j’étais allé à la fac de Jussieu avec Mireille, l’éducatrice pour les inscriptions en DEUG B. À cette époque, on devait passer un entretien pour l’inscription. Un rendez-vous était seulement possible le 7 ou 8 juillet. Or cela ne m’arrangeait pas car je devais travailler comme animateur dans une colonie le 4 juillet. Comme j’avais une chambre universitaire à Chatenay-Malabry et qu’il y avait une faculté à côté, j’avais alors choisi pharmacie par commodité. Ce fut une sacrée chance parce qu’à partir de la 2ème année de pharmacie, on pouvait même commencer à travailler et à gagner un peu d’argent. Je pouvais ainsi envoyer de l’argent à ma famille. C’était parfait.

  • Comment l’idée d’écrire un roman t’est venue ?

Dans la vie quotidienne, je raconte rarement ma vie. Ou alors quand on me pose des questions, je dis simplement que j’étais parti seul parce que mes parents avaient raté le bateau, ou que la police était arrivée. Car pour raconter vraiment, il faut du temps. Et les gens demandent souvent par politesse ou pour la forme. C’est inutile d’étaler ma vie. Au foyer et même à la fac, je fréquentais pas mal de Vietnamiens. Chacun avait une histoire intéressante, extraordinaire. Mais pour nous, cela n’avait rien de spécial, c’était même assez « ordinaire ».

En 1996, J’ai eu la chance via un ami d’être invité chez Marc Lavoine et sa femme Sarah pour un dîner. Ce soir-là, Sarah m’avait posé des questions sur mon passé. Sa curiosité et son écoute particulière me donnaient envie de raconter enfin mon histoire.

Ça a pris dix ans pour que le projet d’écrire commence à se concrétiser. En effet, j’ai attendu d’être prêt pour raconter et partager mon histoire, d’abord pour ma famille, pour qu’elle comprenne ce que j’ai vécu loin d’elle.

  • Pourquoi as-tu choisi ce titre « Loin des yeux de ma mère »  pour ton roman?

J’ai choisi ce titre parce que je me rappelais de ses yeux posés sur moi quand j’étais enfant, un regard protecteur.

  • Quel est ton passage préféré dans le livre ?

Le chapitre de l’improbable rencontre.

Un jour, on devait aller voir mon père dans la zone occupée. J’avais cinq ans. On s’était rendu chez une dame qu’on appelait Bac Hai. Elle avait deux garçons.  En attendant l’arrivée de mon père, j’allais jouer avec les enfants et on partait se baigner à la rivière en mobylette conduite par le grand fils de Bac Hai. J’avais à l’époque un chapeau de toile orange et un grain de beauté très visible à l’œil droit. Sur la route, tout à coup mon chapeau s’était envolé. Dans le sens inverse arrivait une grosse moto 125 cm3 avec un monsieur frimeur portant des lunettes de soleil avec une barre transversale dorée, en tenue de militaire. Il s’était arrêté pour ramasser le chapeau. Le monsieur me fixait un moment (sans doute m’avait-il reconnu grâce à mon air de famille et mon grain de beauté) à travers ses lunettes de soleil avant de me remettre le chapeau sans rien dire. J’étais impressionné et je balbutiais un timide merci. On s’était regardé et on était parti chacun dans une direction opposée. Après la baignade à la rivière, au retour chez Bac Hai, j’ai aperçu le même monsieur. Un vrai choc. C’était en fait mon père que je n’avais pas reconnu sur le moment. La dernière fois que je l’avais vu, c’était à l’âge de trois ans et je n’avais aucun souvenir. On peut dire que c’était la première fois que j’avais conscience de voir mon père.

  • Y a-t-il un souvenir lié à la cuisine dans ton roman ?

Oui les délicieux chè du marché de Hoa Binh à Saigon. (dessert vietnamien sous forme de soupes ou porridges sucrés avec divers ingrédients et à la mode du sud, toujours nappés de sauce au lait de coco).

  • Pour revenir au thème de mon blog, aimes-tu cuisiner ou préfères-tu manger ?

J’aime manger mais je ne sais pas bien cuisiner. À la fac, j’étais le spécialiste de l’omelette aux pennés. C’était bon, nourrissant et pas cher. Maintenant chez moi, je mange des grillades ou du jambon avec de la salade. Et lorsque je suis dehors, j’aime bien manger italien car j’adore la cuisine italienne.  J’aime aussi les bistrots modernes de type bistronomie et j’adore manger vietnamien, japonais, toutes les cuisines d’Asie.

  • Quelles sont tes adresses préférées de restaurants à Paris que tu pourrais recommander à mes visiteurs ? 

Il y a un tout petit restaurant italien près de chez moi, Le Giallo Oro, dans le 16ème. Il y a aussi le Café constant dans le 7ème, le Cô Tu dans le 15ème pour la cuisine vietnamienne ou L’impérial choisy, dans le 13ème pour la cuisine chinoise.

  • Selon toi, quelles sont les croyances, les erreurs ou les confusions que les Français font souvent dans la cuisine vietnamienne ?

Certaines personnes disent qu’ils vont manger chinois pour aller manger les nems (un mets typiquement vietnamien)…

  • Enfin,  pour clore cette interview, quels sont tes projets ou tes souhaits pour l’année du cheval ?

Je souhaiterais que le livre soit un succès pour mon éditeur (Éditions First) qui m’a fait confiance et bien sûr, maintenant qu’il est sorti, je serai très fier et très touché que mon histoire rencontre un large public.

Merci beaucoup à Vuong Duy Binh d’avoir si gentiment accepté de participer à l’entretien et  pour le délicieux moment passé ensemble au Réminet.

J’ai eu beaucoup de plaisir à vous faire découvrir Vuong Duy Binh. J’espère surtout que cet entretien vous donnera envie de lire son émouvant témoignage dans « Loin des yeux de ma mère » aux Éditions First, avec une magnifique préface de Marc Lavoine, ci-dessous.

« Loin des yeux de ma mère.
Dans cette phrase il y a toute une vie, une vie à sauver, à construire, à inventer sans le regard de celle qui vous a donné la vie. Cette vie si grande, si belle et si dure, si cruelle qu’il faut malgré tout vivre sans haine et sans mensonge, avec la force de l’espoir et le travail de chaque souffle. Brice (ndlr : prénom français de Vuong Duy Binh) a vécu ce qu’il raconte, il est la preuve vivante que si l’on veut savoir, apprendre,
comprendre, pardonner sans oublier, aimer plus fort que la
violence, la haine et le destin malheureux, aimer jusqu’à se
rencontrer, en connaissant les autres, c’est possible.

Cette épopée incroyable, cette aventure est vraie, et
cela remue les choses essentielles logées au fond de nous,
les larmes du coeur et de l’âme. Un enfant, un bateau, un
exil, une lumière, une flamme qui ne s’éteint pas, la vie
pas comme les autres d’un auteur qui vient de naître. »

Marc Lavoine

Où acheter le livre « Loin des yeux de ma mère », 2014, Éditions First ?

Actualités de « Loin des yeux de ma mère » sur Facebook : https://www.facebook.com/LoinDesYeuxDeMaMere

Blog et critique sur le livre :

Mon rendez-vous de blogueurs #3 au restaurant Lao-Viet à Paris 13

En un an de blog, j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer une quinzaine de blogueuses, blogueurs et twitters. C’est une vraie rencontre autour d’une table où l’on prend le temps de faire connaissance, de discuter et de parler de son univers. Un jour, je tombe sur le joli blog La petite banane tenu par Grace, et j’accroche immédiatement par son style et la qualité de son blog. Un premier contact, un commentaire, puis un autre, puis des échanges par email et enfin la vraie rencontre. Le courant passe et passe même très bien entre nous. De cette première rencontre entre Grace et moi est née l’idée d’organiser informellement et en petit comité, une rencontre mensuelle de blogueurs pour passer un moment convivial, partager ses passions, des idées ou des infos, mieux se connaître pour renforcer des liens et sortir du virtuel.

Mission accomplie ! À ce jour, trois repas avec des gens passionnants ont déjà été organisés. Les deux premiers étaient placés sous le signe de l’Asie et de la bonne humeur (lire les articles de Grace du blog La petite banane pour le repas #1 ici initié par moi-même et le repas #2 ici organisé par Stéphane Ly-Cuong). Le courant est très bien passé. Tellement bien qu’on a remis le couvert. En dehors de ces rencontres de blogueurs, sans se formaliser et de façon simple et amicale, on se donne aussi rendez-vous en plus petit comité dans un bistrot ou un lieu qu’on aime bien pour le plaisir de se revoir.

Rencontre de blogueurs #1
De gauche à droite :
Le-Yin (Chinois chez moi), Miss Tâm, Grace (La petite banane), Jess (Bol de riz et tutti quanti)

Rencontre de blogueurs #2
De gauche à droite :
Linh Lê (Baguettes et traditions), Stéphane Ly-Cuong (twitter et page Facebook), Isabelle Lê (twitter), Miss Tâm, Grace (La petite banane), Alex (Le Gastronome parisien)

Grace est mon binôme vers la quête et la rencontre de l’homoblogus. Et bien sûr, je suis d’abord une grande fan de son blog. Le rendez-vous #3 organisé autour de la date du séjour parisien de Létitia du super blog Piment oiseau, s’est fait malheureusement sans Grace, pourtant à l’origine de ce repas, mais retenue au dernier moment. J’ai donc pris le relais pour finaliser la rencontre #3 au restaurant Lao-Viet, à Paris 13, lieu choisi par Létitia et Pascale. C’est un petit restaurant familial un peu retiré du centre du quartier chinois, qui fait de la très bonne cuisine traditionnelle lao, vietnamienne et thaïlandaise depuis près de trente ans. C’est toujours plein et il est recommandé de réserver.

Quand des blogueurs gourmands se retrouvent, c’est le grand festin assuré ! La preuve en image… (J’ai de nouveau faim !)

Repas de blogueurs #3 au restaurant Lao-Viet, Paris
Crédit photo : Piment oiseau

Date : 6 novembre 2013

Lieu : Restaurant Lao-Viet, 24 boulevard Masséna, 75013 Paris

Sur la table : Plat dégustation avec salade de papaye verte, boeuf séché, couenne frite, sauté de boeuf haché et saucisse laotienne; une salade de riz croustillant au som mou le Nem Thadeua (recette ici), du canard sauce tamarin (?), des raviolis vietnamiens à la vapeur banh cuôn, du boeuf haché à la laotienne, une soupe aux crevettes, une soupe de vermicelles au poisson et lait de coco Khao pun nampa, du riz gluant, du riz sauté au crabe, et en dessert, du riz gluant au lait de coco et à la mangue fraîche, et riz gluant rouge au lait et flan de coco.

Soupe aux crevettes
Photo : Snapulk

Banh cuôn raviolis vietnamiens à la vapeur
Photo : Snapulk

Canard au tamarin (?)
Photo : Snapulk

Riz sauté au crabe
Photo : Snapulk

Plat dégustation avec salade de papaye verte, boeuf séché, couenne frite, saucisses laotienne, boeuf haché
Photo : Snapulk

Nem Thadeua (Riez croustillant au som mou)
Photo : Snapulk

Khao nun nampa (vermicelles au poisson et au lait de coco)
Photo : Snapulk

Boeuf haché à la laotienne
Photo : Snapulk

Mangue fraîche et riz gluant au lait de coco
Photo : Snapulk

Repas de blogueur #3
Photo : Vim de toulemondencuisine.com

Des blogueurs pendant un repas, ça donne ça :

Faisons le tour de table :

Pascale du blog Les idées vagues de Snapulk

Blogueuse culinaire de la première vague de blogs en 2006, Pascale nous fait découvrir de nouvelles saveurs et voyager à travers ses délicieuses recettes d’Asie et d’Afrique. Sa curiosité n’a pas de frontières… Parmi ses pays de prédilection, le Madagascar où Pascale est née et a passé toute sa jeunesse, tient une place de choix et nous offre de belles recettes malgaches. Sa cave, digne de la caverne d’Ali Baba des produits du monde, fait sérieusement concurrence aux supermarchés exotiques. À n’importe quel moment, elle peut tester une recette du monde sans même sortir de chez elle. La classe !

via Twitter @Snapulk : « Et l’animation Samsung, top! »

(#privatejokesurLeYin #discrètemaisalerte)

Létitia du blog Piment Oiseau

Photographe culinaire d’origine néo-calédonienne et indonésienne, Létitia concilie ses deux passions, photo et cuisine, avec talent et créativité. Sa renommée dans la blogosphère est largement méritée, son blog Piment oiseau est incontournable. Blogueuse depuis 2008, Létitia nous fait découvrir des cuisines du monde mais également d’alléchantes créations ou improvisations culinaires au gré de ses inspirations gourmandes.  À découvrir son insolite recette de roussette à la calédonienne… On peut aussi la voir sur Dailymotion avec dix recettes en vidéo ou encore la rencontrer prochainement au salon des blogueurs de Soissons.

« Il doit être 4h du matin à Nouméa, je suis un peu fatiguée. » 

(#jetlag20h00heuredeParis, #hyperactivecuisinemuséeshoppingresto #jetlagoupasjerestevive)

Vim du blog Tout le monde en cuisine

D’origine laotienne, la jolie et pétillante Vim « 1,50 m les bras levés » comme elle se décrit, a deux passions dans la vie : la littérature et la cuisine. De jour, elle évolue dans le marketing, de nuit, elle fait danser ses marmites dans sa cuisine. Formée à la cuisine laotienne par sa maman, ses deux grands-mères et une ribambelles de tantes (famille nombreuse oblige), amatrice de durian, Vim nourrit un goût immodéré pour la cuisine française, comme son père qui lui a appris à déboucher les bouteilles de champagne à l’age de… 12 ans. Mais chut! Son blog est super appétissant, frais, plein de bonnes recettes inspirées d’ici ou d’Asie, avec un penchant plutôt salé que sucré.

« Je me suis rendue malade à six ans en me gavant de nem thadeua et de tous ses restes (vider les plats) lors du grande fête. »

(#grandegourmande #passionnemthadeuaforever)

Céline du blog Céline M. Céline aime.

Jeune et brillante esthète, l’art japonais et chinois n’a aucun secret pour Céline. Passionnée de cuisine, d’œnologie et de thé, elle nous livre dans un style fluide et élégant, son avis sur des expériences culinaires et des événements culturels, et partage ses bonnes adresses, ses coups de cœur sur des produits de choix et même de bonnes recettes d’Asie. Son dernier sujet de prédilection : écrire sur toute l’histoire de l’alimentation, des articles passionnants disponibles sur son blog : ici. Céline vient de créer une société de vente de thés du monde et de qualité, par correspondance. A découvrir prochainement et à suivre de près.

« Est-ce que vous buvez du thé en sachet ?« 

(#bigbossnouvellesocié-thé #sondageclient)

Le-Yin du blog Chinois Chez Moi

L’humour à toute épreuve cachant un grand coeur sensible, Le-Yin est le seul garçon du groupe, le Bachelor de la blogosphère. Mesdames, vous êtes prévenues. D’origine chinoise, Le-Yin a bénéficié d’une éducation asiatique multi-culturelle : sino-viet-cambodgienne. Cette richesse lui permet de nous faire découvrir à travers son beau blog une cuisine asiatique exquise, créative et originale. Le petit plus : Ses jeux de mots taillés au couperet, revenus au wok, à la sauce d’huître. Parfois…un peu ras les rizières ? Mais on les aime.

« Si on vous attaque les filles, visez les yeux et les parties ! » (#kravmagadémonstration #coqprotecteur #bogoss #ledérideurdebébésharpeï)

Grace du blog La Petite Banane

D’origine cantonaise, Grace a eu une enfance internationale et une éducation sino-cambodgienne. Ultra curieuse et gourmande, Grace nous livre avec esprit et humour ses coups de coeur ou coups de gueule sur des sujets divers et variés, ses bonnes adresses, ses recettes fétiches, ses voyages ainsi que tout ce qui se rapporte à la communauté asiatique : anecdotes, événements culturels, lieux, arts, cinéma…

via Twitter @Gracefromparis : « Vous mangez quoi, histoire que j’ai des remords ? » 

(#lesabsentsonttoujourstort #tunousamanqué #jesuisdég)

Pour conclure, dans une ambiance totalement détendue et chaleureuse, nous avons tous passé une excellente soirée, fait de très belles rencontres, bien mangé et beaucoup ri aux… anecdotes de notre cher Le-Yin entre autres! Merci infiniment à Pascale, Létitia, Vim, Céline et Le-Yin de votre venue, d’avoir partagé votre bonne humeur et un bout de votre univers sans le Net. À renouveler très vite!

Je vous invite chaleureusement à découvrir tous ces magnifiques blogs!

Rencontre de blogueurs #3
De gauche à droite :
Le-Yin (Chinois chez moi), Létitia (Piment oiseau), Pascale (Snapulk), Céline (Céline M.), Vim (Tout le monde en cuisine), Miss Tâm.

Questionnaire de Miss Tâm : portrait culinaire de Margot Zhang (Recettes d’une Chinoise)

Une matinée avec Margot Zhang (du blog Recettes d’une Chinoise), une leçon de cuisine et l’entrevue menée par Miss Tâm…en ouverture pour la nouvelle rubrique de La Kitchenette de Miss Tâm.

Cela fait un moment que je souhaitais rencontrer Margot Zhang, l’auteure du fameux blog Recettes d’une Chinoise.  La liste des recettes de son blog est aussi impressionnante que la qualité de la présentation et les explications. Non sectaire, la cuisine représentée couvre toutes les régions du vaste « Pays du Milieu ». Le côté didactique des recettes m’a immédiatement séduite : le nom des plats en chinois, la prononciation phonétique en mandarin (« ce n’est pas du tout par chauvinisme, c’est simplement la langue officielle que l’on enseigne aux étrangers », me précise Margot), et le déroulement clair de la recette. Le petit plus qui fait la différence, c’est la liste des ingrédients spéciaux pour faire la cuisine chinoise et les vidéos courtes pour apprendre certains tours de main. J’en prends note et peut-être qu’un jour je m’en inspirerai aussi pour mon blog.

Par chance, Margot Zhang donne aussi des cours particuliers de cuisine (voilà un point commun avec moi). J’aime la cuisine chinoise et je rêvais entre autres de confectionner de petits raviolis aux crevettes à la vapeur, les ha kao, une variété de dim sum cantonais. Margot Zhang est la personne idéale pour me transmettre ce savoir.

Le jour J, j’arrive chez Margot. Une femme douce au sourire malicieux m’accueille. Nous commençons aussitôt la leçon de cuisine, les ha kao sont assez longs à faire. Tablier attaché, lavage de mains effectué, je suis enfin prête. Mon appareil photo aussi. Avec l’accord de Margot pour faire un article et pour partager l’expérience culinaire avec mes visiteurs.

Faire la cuisine ou prendre des photos, il faudrait choisir, et moi je n’y arrive pas. Munie de mon appareil autour du cou, je prends en photo les étapes, je dépose l’appareil pour ne pas être gênée, je réalise moi-même ce que je viens d’apprendre après avoir observé Margot, j’enregistre mentalement tout ce qu’elle me dit, dès que je vois une belle position, une belle texture, je cours chercher l’appareil, je demande à Margot de s’arrêter pour la photo, elle s’adapte avec une patience infinie à ce ballet… Un exercice d’équilibriste réussi tout en ayant retenu la leçon de cuisine (article et recette étape par étape des raviolis aux crevettes à la vapeur avec Margot Zhang ici) et le tout ponctué de discussion passionnante autour des différences ou similitudes des cuisines chinoise et vietnamienne. Margot Zhang est une personne mesurée et discrète qui inspire le respect. Rien ne semble pouvoir troubler ce calme en elle. La leçon de cuisine terminée, nous passons à la dégustation et à l’entrevue…

Margot, cela fait cinq ans que vous avez créé votre blog « Recettes d’une Chinoise » où vous partagez des recettes de toutes les régions de Chine. C’est devenu un blog incontournable pour les amoureux de la cuisine chinoise et asiatique. Vos recettes sont extrêmement bien expliquées, les photographies sont très belles, et se promener dans votre blog est un vrai plaisir. Mais pour nos visiteurs gourmands, j’aimerais en savoir plus sur vous et poser quelques questions…

Mais d’abord, le jeu du « Questionnaire de Miss Tâm » qui consiste à dresser de façon ludique votre portrait culinaire. Commençons si vous voulez bien.

1- Si vous étiez un aliment ou un mets?

Le baozi, tendre et moelleux, pas trop gras et en une bouchée, on a quelque chose d’assez équilibré.

2- Votre meilleur souvenir d’enfance de cuisine ou en lien avec la nourriture.

Manger les raviolis de Pékin préparés par ma grand-mère maternelle.

3- Votre coup de foudre gustatif.

Le repas chez Alain Passard (L’Arpège)*

4- L’anecdote culinaire la plus drôle qui vous est arrivée : en cuisine ou pendant un repas.

Le grand-père de mon mari m’a demandé quelle était la différence entre un poulet et un chapon, et j’ai répondu « un chapon chapon pas ». Ça a fait rire à tout le monde.

(rires)

5- Dans une cuisine, que seriez-vous ?

Une paire de baguettes.

6- Votre pire cauchemar culinaire ou l’aliment / plat le plus détesté ?

Le mouton !  J’ai été très malade pendant presque un mois à l’âge de cinq ans. A cause du mouton ou pas, on n’en est pas sûr, en tout cas c’était après le repas de mouton dans mon école maternelle que j’étais tombée malade. Depuis, plus jamais de mouton !

7- Votre plat secret ou magique pour conquérir le cœur de votre élu ?

Ha Kao, les raviolis crevettes à la vapeur, c’est un mets élégant, fin et délicat.

8- Si vous étiez un chef cuisine, où seriez-vous ?

À Londres ou à Hong Kong.

9- Le plat ou le dessert que vous aviez toujours rêvé de faire sans jamais oser ?

L’Opéra de chez Lenôtre (ici) .

10- En cuisine, si vous étiez un secret, lequel seriez-vous ?

Une petite pincée de sucre dans un plat salé pour apporter un peu de douceur et de rondeur.

Allez, la question bonus : Quel est votre plat vietnamien préféré ?

J‘ai eu mon coup de cœur à Hanoi pour les liserons d’eau sautés ! 

Margot, merci d’avoir répondu au questionnaire. Poursuivons l’entrevue… 

– En quelques mots, qui êtes-vous ?

Je suis originaire de Beijing (Pékin), je vis en France depuis presque 15 ans. Je suis enseignante de chinois.

– D’où vous viennent toutes vos connaissances culinaires ? Qui vous a enseigné la cuisine ?

J’ai appris les choses basiques de la cuisine chinoise avec ma mère, par exemple les raviolis, les plats sautés… Depuis que je suis en France, je suis plutôt autodidacte, sur internet, avec les livres de cuisine.

– Comment est venue cette passion pour la cuisine chinoise ?

Je suis gourmande et curieuse comme ma mère, faire la cuisine devient une sorte de thérapie pour moi.

– Comment vous est venue l’envie de créer un blog ? Pourquoi ?

Ceci est arrivé un jour après un repas chinois quotidien avec des plats sautés, et je me suis dit pourquoi je ne trouve pas ce genre de plat au restaurant chinois en France et pourquoi ces plats restent inconnus en France. Du coup, j’ai décidé de créer un blog pour faire partager la vraie cuisine chinoise.

– Avez-vous rencontré d’autres blogueurs ? Si oui, dans quelles circonstances ? Si non, en avez-vous envie ?

C’est seulement à partir de cette année que j’ai commencé à rencontrer les blogueurs, sous forme d’atelier organisé par 750 grammes.

– Quels sont vos trois blogs préférés ? (et pas forcément culinaires)

Il y en a beaucoup ! Si je dois en choisir trois, j’aime bien le blog « Un dimanche à la campagne« ; pour le dessert: le blog de « Macaronette de cie » et le blog « Un peu gay dans les coings« .

– Quels sont vos adresses préférées de cuisine chinoise à Paris ? 

J’aime La Taverne de Zhao*; le restaurant Bistro de Pékin*, c’est un peu plus cher, mais je me sens à la maison parce que la plupart d’entre eux sont originaires de Pékin; il y a aussi l’Orient d’or*, spécialisé dans la cuisine du Hunan.

– Vous habitez en France, à Paris. Quelles sont les croyances, les erreurs ou les confusions que les Français font souvent avec la cuisine chinoise ?

La pire confusion est celle sur les nems, je répète je ne sais plus combien de fois que ce n’est pas chinois, mais les gens continuent à me demander pourquoi je n’ai pas de recettes de nems dans mon blog !!!

Sinon, il y a le canard laqué, je refuse de cuisiner le canard laqué de Pékin à la maison parce que c’est juste impossible et que je suis assez puriste pour le canard laqué, ma grand-mère ayant été éleveur de canard spécial pour le canard laqué. À la maison on n’a pas les outils nécessaires pour préparer cette recette ! 

– Et enfin, dites-nous quelle est la recette favorite de votre propre blog ? 

Le poulet Kung Pao, je le fais très souvent, c’est le plat préféré de mon mari.

 Merci Margot, pour ce merveilleux moment culinaire passé avec vous et merci d’avoir accepté de répondre à toutes mes questions. Alors, qu’allez-vous faire à manger tout à l’heure ?

A midi, on fait un tourteau à la vapeur avec une sauce de soja-vinaigre-gingembre. Et pour ce soir, je ne sais pas encore, mais quelque chose de simple.

Mmm ça a l’air exquis comme repas ! Merci Margot, à bientôt !

J’espère que vous avez également passé un bon moment culinaire en notre compagnie. Et si vous ne connaissez pas encore le blog « Recettes d’une Chinoise« , je vous invite vivement à le découvrir sans tarder. 

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(*) Les restaurants cités dans l’entrevue avec Margot Zhang :

  • L’arpège (chef Alain Passard), restaurant 3 étoiles, 84 rue de Varenne, 75007 Paris.
  • La Taverne de Zhao, 49 rue des Vinaigriers, 75010 Paris. Métro Jacques Bonsergent, ligne 5.
  • Le bistro de Pékin, 38 rue Ponthieu, 75008 Paris. Métro Saint-Philippe-du-Roulle, ligne 9 ou Franklin-Roosevelt, lignes 1, 9.
  • L’Orient d’Or, 22 rue de Trévise, 75009 Paris. Métro Cadet, ligne 7.

La Kitchenette de Miss Tâm a un an…

Il y a un an, La Kitchenette de Miss Tâm est entrée dans la blogosphère, s’est ouverte au public et depuis le 20 septembre 2012, je partage régulièrement mes déambulations culinaires et mes humeurs gustatives avec vous.

Je n’aurais jamais soupçonné une si belle aventure, de beaux partages et échanges, de merveilleuses rencontres et surtout le plaisir infini de la transmission.

Ce blog (sans publicité) a bien évolué depuis sa création. Voici en quelques chiffres

  • Près de 78’000 visiteurs venant de 145 pays différents et de 2’620 villes avec une mention spéciale pour La Nouvelle-Calédonie qui me fait honneur de ses nombreuses et fidèles visites !
  • 146’000 pages lues
  • De 30 visiteurs quotidiens le premier mois à 500 visiteurs quotidiens aujourd’hui,
  • Un peu plus d’une centaine d’articles publiés,
  • 70 recettes,
  • 350 photos prises pour les 2/3 avec un vieux smartphone ( ! ) et depuis seulement le mois de mai avec un vrai appareil photo numérique reflex Canon EOS 600D,
  • La recette la plus consultée : la soupe phở

Et des centaines d’heures exquises passées dans la Kitchenette pour concocter les plats, pour faire des recherches, lire et écrire, pour prendre des photos (à la lumière du jour et du matin), et pour répondre (aussi vite que possible mais toujours avec un peu de retard) à vos commentaires et messages.

En ce premier anniversaire de La Kitchenette de Miss Tâm :

  • Une nouvelle rubrique mensuelle : le portrait d’un blogueur culinaire (pas seulement) et le petit  « questionnaire de Miss Tâm », c’est l’occasion de présenter une personnalité ou un blog que j’aime.
  • L’axe du blog sera davantage centré sur le Vietnam pour la saison 2013-2014 avec quelques petites incursions pâtissières et déambulations gourmandes occidentales.
  • Un concours sympa avec un joyeux jury de quatre blogueurs (dont je fais partie) est en cours de préparation : à suivre…
  • La reprise des cours particuliers de cuisine vietnamienne à partir d’octobre pour ceux et celles qui piaffent d’impatience !

Hors du blog, on peut encore me suivre sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Hellocoton. Parfois, Hellocoton sélectionne une de mes recettes pour la sélection du jour de la rubrique Cuisine comme aujourd’hui, ou Libé Food me gratifie d’une petite place en Une dans la rubrique (cuisine d’) Ailleurs ! Ça fait toujours plaisir…

Merci à vous tous, visiteurs occasionnels, fidèles lecteurs, amis blogueurs, amis dans la vie, ma famille, pour vos encouragements, vos compliments, vos gentils messages, vos précieux conseils, vos critiques et votre enthousiasme partagé. Sans vous, ce blog n’existe pas ! Merci de m’accompagner dans cette belle aventure culinaire et humaine.

Amicalement.

Minh Tâm