Des madeleines…à pleurer !

La Kitchenette de Miss Tâm Recette des madeleines

Confectionnées hier avec amour, dans une Kitchenette tout sens dessus dessous, le chat dans les pattes, le mari rôdant dans la Kitchenette pour humer la bonne odeur des biscuits tout en dissertant avec fougue sur l’écologie, le fiston chapardant une ou deux petites douceurs, les Madeleines ont été englouties en un battement de cils!

Je pleure….comme une madeleine… de joie bien sûr!

Pour la petite histoire… 

Si en 1755, Madeleine Paulmier, servante de la Marquise Perrotin de Baumont, n’avait pas eu l’opportunité de remplacer au pied levé le maître-pâtissier qui jeta le tablier à la suite d’une dispute avec le chef de cuisine du Château de Commercy (en Lorraine), la petite « Madeleine » de Proust n’aurait été qu’une simple tranche de pain grillée trempée dans le thé! Ah cela fait un peu moins rêver, n’est-ce pas ?

En effet, la servante sauva l’honneur du Duc Stanislas Leszczyński en confectionnant à la hâte le seul gâteau qu’elle savait faire. Ces petits gâteaux plaisaient tant au Duc qu’il transmit la recette à sa fille Marie, épouse de Louis XV. Celle-ci la baptisa du nom de la servante et fit ainsi connaître à la cour et à la France, ces délicieux petits gâteaux dorés et dodus en forme de coquillage.

Irrésistible Madeleine de Commercy… Même Proust l’a troquée contre une tranche de pain grillée! Et moi aussi!

03/10/2012 : Ne pleurez pas comme une Madeleine, voici enfin la recette tant réclamée!!! 

Il est très intéressant de voir l’innombrable variété de recettes de madeleines, pas tant dans les ingrédients mais dans les proportions. Si on comprend les réactions chimiques entre les aliments, leurs proportions et mode de cuisson ou la température, ces différentes recettes laissent un peu perplexe… La madeleine doit-elle avoir le goût d’un quatre-quarts (en forme de coquillage), ou être étouffe-chrétien comme un gâteau au yaourt, ou encore moelleux comme un muffin? Pour les puristes, la madeleine a SA propre texture! Je confirme, comme dit le fameux et talentueux pâtissier Philippe Conticini : « une densité de texture et une mâche en bouche » !

Un petit tour chez les chefs et « stars » du moment de la cuisine et leurs madeleines (je les ai testées)… On trouve des recettes à proportions égales des ingrédients (comme un quatre-quarts, plutôt surprenant pour des madeleines!) chez Bocuse ou la célèbre Sophie (ses tartes et cakes…), Alain Ducasse met beaucoup (trop?) d’oeufs et de jaunes dans sa version, Robuchon propose une recette avec des blancs d’oeufs et des amandes en poudre dont la texture se rapproche davantage des financiers, Lenôtre et Lignac offrent une version intéressante mais pas assez convaincante à mon goût, Philippe Conticini se rapproche de la perfection en utilisant les 3 matières grasses dans sa recette (le lait pour l’humidité nécessaire de la madeleine, le beurre fondu pour son goût et sa densité et l’huile pour son moelleux !) , et enfin, Jamie Oliver, c’est bien sûr une autre planète (huile d’olive et yaourt + autres ingrédients) même si cela peut être « fun » au goût! Mais… tout est une question de goût… justement ! Et je cherche le « vrai » goût…des madeleines !

Voici une version remaniée de Miss Tâm – compilation et ajustement des recettes de chefs avec la méthode de cuisson de Lenôtre. A vous de voir si ma recette vous plaît… 

Pour 27 petites madeleines (c’est basé sur le moule de madeleines en silicone – par 9) 

Ingrédients :

  • 125 g de beurre doux
  • 125 g de sucre en poudre
  • 150 g de farine blanche tamisée
  • 3 oeufs moyens
  • 1 cuillère à soupe de lait 1/2 écrémé
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’arachide
  • 1 cuillère à café de miel liquide
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuillère à café rase de levure chimique (attention à l’utilisation de la levure, n’hésitez pas à prendre une bonne marque ou une bio – les bons marchés type Enseigne du magasin ont parfois une composition différente et dénaturent le goût des gâteaux ! J’en ai fait l’expérienc e!)
  • les graines d’une gousse de vanille
  • le zeste d’un 1/2 citron non traité!

Préparation : 20 mn pour la pâte. Temps de repos de la pâte : 20 mn au congélateur ou 1h au réfrigérateur. Cuisson : 5 mn à 200°C / 5 mn à 180°C + prolonger 1 ou 2 mn si nécessaire suivant le four.

  • Faire fondre le beurre dans une grande casserole sur feu moyen pour obtenir un beurre noisette. Après 5 mn environ, le beurre commence à brunir avec une bonne odeur de noisette. Verser immédiatement dans un autre petit récipient (ou casserole) en métal pour arrêter la cuisson. Réserver.
  • Dans un récipient, battre les jaunes d’oeufs et le sucre jusqu’à ce que cela blanchisse et devienne bien mousseux. Ajouter la cuillère de miel, les graines de vanilles et le zeste d’1/2 citron. Mélanger.
  • Battre les blancs (+ la pincée de sel) en neige.
  • Incorporer la cuillère d’huile, la farine + levure dans la préparation oeufs-sucre puis bien mélanger. Ajouter la cuillère de lait, le beurre et 1/3 des blancs en neige. Mélanger vigoureusement.
  • Incorporer délicatement les 2/3 de blancs restants. La pâte doit être légère et « aérée ».
  • Beurrer au pinceau les alvéoles du ou des moule(s) à madeleines (même celles en silicone!). Remplir les alvéoles au 2/3 de son volume – les madeleines vont gonfler.
  • Réserver les moules remplies soit 1 heure au réfrigérateur, soit pour les pressés 20 mn au congélateur – à plat!
  • 15 mn avant de sortir les madeleines à cuire, préchauffer le four à 240°C (Th.8), baisser à 200°C au moment d’enfourner – à mi-hauteur et laisser cuire 5 mn, puis baisser à 180°C et cuire encore 5 à 7 mn (selon les caprices de votre four). Idéalement, il faut surveiller la cuisson dans la 2ème phase : les bords sont bien dorés et la petite bosse est bien montée. Démouler à la sortie du four.

Pas de magie, ni de secret, la bosse est seulement due au choc thermique de la 1ère phase de cuisson. Certains disent qu’il faut attendre que la bosse monte AVANT de baisser la température, MAIS par expérience, il ne faut pas attendre la bosse, elle se fera tranquillement dans la 2ème phase de cuisson!

Bon appétit les Gourmandes et Gourmands!!! 

Epicerie fine – Causses : Slow food pour les « épicurieux »!

 

Voici un article dans Sortir Télérama qui a retenu mon attention…

par Sophie Berthier dans « Sortir Télérama » n°3242 de mars 2012 :

« Manger simplement, savoureusement et sainement : tel est le concept du “slow food” que Causses, nouveau magasin d’alimentation générale, met à sa propre sauce en deux temps et deux espaces mitoyens. »

Prix raisonnables, produits écolo… Rien n’est trop beau pour les habitants du 9e !

Manger simplement, savoureusement et sainement : tel est le concept du “slow food” que Causses, nouveau magasin d’alimentation générale, met à sa propre sauce en deux temps et deux espaces mitoyens.

La boutique en continu. Ouverte jusqu’aux premières heures de la nuit, cette épicerie alternative arbore une déco à faire pâlir de jalousie les briques d’un loft new-yorkais. Sur un pan de cloison blanc s’inscrit sa charte de qualité : sont énumérés les 180 conservateurs, antioxydants, épaississants et autres additifs ici proscrits. Place au festival de couleurs des légumes (carottes presque noires, choux bien verts, panais d’un blanc ivoire cultivés à moins de 150 kilomètres de Paris). On goûte une lamelle de viande séchée et épicée que découpe un vendeur en long tablier. Cette boutique donne le tournis en combinant conserves, bocaux (terrines) et produits frais (fromages, beurre, oeufs et yaourts fermiers) ; produits de base (pâtes, farines, café en grain, thé) et gourmandises (biscuits sans gluten, guimauves artisanales, panettones…). Le paradis de l’épicerie qui dit son prix : raisonnable.

La Fabrique en pointillé. Pour le déjeuner et en semaine seulement, mitoyenne à la boutique, la Fabrique, de soupes (4,90 €), de salades (5,90 €) et de sandwichs (4,50 €), déploie ses petites tables d’hôtes, mais tout est aussi à emporter. Le plat du jour (7 €) table sur des recettes toutes simples (du type boudin-purée), qui sont élaborées par les jeunes d’un lycée professionnel et les apprentis d’Auteuil. Les clients pressés mais “épicurieux” trouvent à côté de quoi réaliser ce “menu de la semaine” chez eux. La bonne cause de Causses est entendue !

Cliquez sur les liens :

Lien de l’épicerie Causses : http://www.causses.org/

Lien de l’article : http://sortir.telerama.fr/paris/lieux/boutiques/causses,14567.php

 

La mode qui a du goût!

 

Fulvio Bonavia est un photographe, designer, graphiste italien. Après avoir travaillé avec des grandes marques internationales, il se fait surtout connaître pour ses campagnes pour les constructeurs automobiles de prestige. En 2008, il publie A Matter of Taste chez Hachette Australia, où l’artiste détourne avec art et humour la nourriture en habit, bijoux et accessoires de mode. Le résultat est surprenant, beau, drôle, alléchant. Tout est…Une Affaire de Goût! (édition française publiée en 2009)

Qui voudrait bien m’offrir une bague de Jambon de Parme? Moi, j’accepte avec plaisir!

Fulvio Bonavia Photographer

http://www.fulviobonavia.com/#/WORK/A%20MATTER%20OF%20TASTE/1/

Fulvio Bonavia is an award-winning advertising and editorial photographer known for his uniquely inventive imagery.

Vietnam : Rouleaux de printemps (ou d’été) / Gỏi cuốn

(Version révisée le 9 mars 2014)

Frais et légers, les rouleaux de printemps ou d’été (Gỏi = salade (générique) / cuốn = rouler ou rouleau) d’origine du sud du Vietnam, est un des mets vietnamiens les plus populaires en dehors du pays.

Les rouleaux de printemps vietnamiens sont composés traditionnellement de vermicelles de riz, de tranches de poitrine de porc, des crevettes, d’un peu de germes de haricot mungo (connus sous germe ou pousse de soja), de la menthe parfois accompagnée d’autres herbes aromatiques selon goût ou envie, une tige de ciboulette aillée, le tout enroulé dans une galette fine de riz crue. Avec l’évolution de la cuisine, on ajoute aujourd’hui aussi du concombre, des carottes, et pour varier les plaisirs, on remplace le porc par du poulet, du canard ou même par des produits de la mer.

Un nom prédestiné ? En France, la confusion est vite faite avec les autres (et exquis) rouleaux de printemps chinois (chūn = printemps / juǎn = rouleau) qui sont salés ou sucrés, à base de feuilles de blé et frits. À part la forme et leur nom, il n’y a pas grand chose en commun ! On ne sait pas précisément comment ce plat a été désigné « rouleau de printemps ». Sans doute par des Français. Par méconnaissance et confusion avec son cousin chinois ? Ou parce que les Vietnamiens leur auraient expliqué que ces rouleaux étaient dégustés à l’arrivée du printemps ? En tout cas, les Vietnamiens ont adopté cette appellation sans problème car ce plat rafraîchissant porte vraiment bien son nom.

Dans le sud du Vietnam, les rouleaux de printemps se retrouvaient souvent avec d’autres mets au nouvel an, la fête la plus importante au Vietnam, qui célèbre justement l’arrivée du printemps, symbole du renouveau. Selon le site en vietnamien Du lịch bốn phương, on appréciait en particulier les rouleaux de printemps les jours qui suivaient les fastueux repas parfois un peu lourds (gâteaux de riz gluant, porc au caramel…), qui constituaient un en-cas ou un repas léger et frais.

Mais alors pourquoi « rouleau d’été » aussi ? Il y a deux hypothèses de sources non confirmées. Des Français auraient cherché à commander des nems (pâtés impériaux – rouleaux frits) sans connaître le nom en donnant comme description des rouleaux frits. Les Vietnamiens qui leur servaient, auraient sans doute expliqué que ces nems étaient souvent confectionnés pour les grands repas et le nouvel an qui célèbre l’arrivée du printemps. Cela aurait semé la confusion chez ces Français qui les auraient baptisés par erreur « rouleaux de printemps » pour les nems frits. Les Vietnamiens exilés auraient pour certains nommé « rouleau d’été » pour faire la différence avec les « printemps » malencontreusement considérés (pour certains) comme frits. Mais on constate que le terme « rouleau d’été » en français est seulement d’usage au Canada et en Suisse pour désigner les rouleaux de printemps crus. Une autre hypothèse pourrait pencher du côté des anglophones qui ayant désigné les nems frits comme Spring Rolls en similitude aux rouleaux de printemps frits chinois, auraient « logiquement » appelé Summer Rolls (rouleau d’été) pour les rouleaux crus et frais. Bref, c’est un vrai casse-tête !

Gardons ici le terme de « rouleaux de printemps » comme il est d’usage en France…

Voici la recette originale des rouleaux de printemps (gỏi cuốn) pour 6 personnes (version révisée le 9 mars 2014):

Ingrédients :

  • 12 galettes de riz de 18 cm (2 par personne)
  • 80-100 g de vermicelle de riz (bún)
  • 200 g de poitrine de porc
  • 12 crevettes de type Black Tiger crues (ou plus si elles sont petites)
  • 150 g de germes de soja
  • 6 grande feuilles de laitue coupée en 2
  • Menthe + option : basilic Thaï / feuilles de pérille (rau tía tô) / éventuellement coriandre
  • Option : 1/2 concombre et/ou 1 carotte
  • 4 brins de ciboulette chinoise ou aillée (= à tige plate)
  • 1 morceau de gingembre pour cuire le porc

 

Sauce d’accompagnement pour tremper les rouleaux :

Dans le Sud du Vietnam : Sauce d’accompagnement à base de pâte de fèves de soja fermenté et épices : sauce chinoise Hoisin, qui se vend en bouteille ou boîte de conserve dans toutes les épiceries chinoises.

NB. En boîte, la sauce est plus compacte et salée. En bouteille, la sauce est plus diluée. Selon la sauce que vous utiliserez, il faudra rectifier la quantité d’eau / bouillon pour que la sauce garde une belle consistance.

  • 3 cuillères à soupe bombées de sauce Hoisin (sauce préparée à base de fèves de soja salées fermentées, ail, vinaigre de riz, huile de sésame, piment, sel, sucre)
  • 2 cuillères à soupe de beurre de cacahuète ou éventuellement, 2 cuillères à soupe de cacahuètes finement mixées en pâte
  • Facultatif : 1 cuillère à soupe de cacahuètes grillées légèrement concassées
  •  10 cuillères à soupe d’eau chaude (ou bouillon de cuisson des crevettes / porc) – à rectifier selon goût.
  • 1 gousse d’ail pressé
  • facultatif : Piment rouge finement ciselé ou purée de piment selon goût et envie.

Préparation de la sauce à base de Hoisin :

  • Mixer finement les 2 cuillères à soupe de cacahuètes ou utiliser 2 cuillères à soupe de beurre de cacahuète.
  • Facultatif : Concasser grossièrement la cuillère à soupe de cacahuète (pour parsemer sur la sauce)
  • Faire revenir un peu d’ail avant d’ajouter la sauce Hoisin avec l’eau chaude (ou l’eau de cuisson des crevettes / porc) dans une petite casserole. Ajouter le beurre de cacahuète ou les cacahuètes mixées,  et le piment. Bien mélanger et laisser cuire à feu doux pendant 2 minutes puis éteindre. Laisser refroidir.
  • Verser la sauce dans 4 coupelles. Parsemer la sauce préparée de cacahuète concassée.

Dans le Nord du Vietnam : la sauce d’accompagnement est la même que celle pour les Nems (ou pâtés impériaux / Chả giò / Nem rán). Recette ici.

Préparation des rouleaux : 1h pour les habitués – 1h30 pour les débutants

  • Dans une casserole, porter l’eau à ébullition. Faire cuire les crevettes pendant 2-3 minutes. Les plonger dans l’eau froide dès sortie. Enlever tête et queue. Décortiquer entièrement.
  • Couper les crevettes en deux dans le sens de la longueur. Réserver. Pour celui ou celle qui n’a pas le temps, on peut acheter les crevettes déjà cuites.
  • Remettre l’eau de cuisson des crevettes sur le feu. Cuire le morceau de poitrine de porc avec le gingembre coupé en rondelles et une bonne pincée de sel pendant 20 minutes. Écumer les impuretés à la surface au fur et à mesure. En fin de cuisson, plonger la viande dans l’eau froide. Égoutter. Trancher finement la viande (supprimer la couenne selon envie).

  • Dans une autre casserole, porter l’eau à ébullition et blanchir 1 minute max. les germes de haricots mungo. Égoutter, réserver.
  • Préparer la sauce comme indiqué ci-dessus (cf. ingrédients)
  • Faire cuire à l’eau bouillante (non salée!) les vermicelles de riz pendant environ 5 minutes. Dans une passoire, rincer à l’eau froide aussitôt (sous robinet) et égoutter. Réserver.

  • Si option concombre : Laver, sécher. Couper un tronçon de 5 cm. Séparer en 12 parts fines.

  • Si option carotte : Laver, peler et râper.
  • Laver la laitue, les herbes et la ciboulette aillée. Effeuiller la menthe et la coriandre, le basilic thaï ou les feuilles de pérille (shiso). Couper les feuilles de laitue (ou iceberg) en deux en supprimant la partie dure centrale. Couper les tiges de ciboulette aillée pour les insérer dans les rouleaux.
  • Sortir deux grande assiettes pour faire les rouleaux de printemps. Préparer un grand récipient rempli d’eau chaude pour tremper les galettes de riz. Préparer tous les ingrédients sur la table, à portée de main.
  • Plonger la galette de riz dans l’eau chaude d’un côté puis de l’autre, en un aller-retour très rapide. La galette semble encore un peu dure, mais elle se ramollira rapidement en la laissant reposer dans l’assiette. Préparer la 2ème galette de riz pour que la 1ère se ramollisse correctement.
  • Puis dans l’ordre, disposer les ingrédients sur le premier 1/3 de la galette : une 1/2 feuille de salade, une ou deux feuilles de menthe, si d’autres herbes, ajouter une feuilles de chaque, 2 ou 3 tranches de porc, concombre ou carotte (ou les deux), quelques brins de germes de haricot mungo (très peu), et en dernier les vermicelles de riz (très peu).
  • Au milieu de la galette : disposer deux demi-crevettes. Poser la partie non coupée face à la galette.
  • Rabattre les deux côtés de la galette sur la garniture, puis rouler comme un cigare vers l’avant en maintenant bien fermement le rouleau. Au 2/3 du rouleau, intercaler une tige de ciboulette (coupée et adapté à la taille de votre rouleau – avec 1 ou 2 cm qui dépassent d’un seul côté du rouleau), puis continuer de rouler jusqu’au bout pour fermer complètement.
  • Procéder de même pour les autres rouleaux toujours en humectant en alternance deux galettes de riz pour gagner du temps.

NB. La difficulté de l’opération consiste à ne pas mettre trop de garniture pour pouvoir faire de jolis rouleaux, et surtout pour ne pas déchirer la galette de riz qui devient fragile après le trempage. Ne soyez pas surpris de rater les 2 premiers rouleaux. Il faut être patient, quitte à jeter les galettes déchirées, et à recommencer après avoir testé la résistance des galettes qui varie selon les marques.

  • Disposer les rouleaux de printemps dans un plat de service accompagné des coupelles de sauce.

C’est prêt à la dégustation !

Tout cela semble très compliqué, mais en réalité, c’est simple et juste un peu long à faire. Le résultat en vaut la peine ! Bon courage et surtout, bon appétit !

Rouleaux de printemps 3 La Kitchenette de Miss Tam copie

Du soleil en bocal… Confiture d’abricots de Belle-Maman

Temps de pluie… Temps pour faire les confitures !

Je n’ai jamais été douée pour faire des confitures. À mon grand désespoir, malgré plusieurs tentatives, mes confitures n’ont jamais eu la texture ni la saveur souhaitées. J’ai pourtant tout essayé : dévoré et consulté des tonnes de livres de recettes, des sites culinaires, des recettes de famille glanées par ci par là. Les confitures restent pour moi un mystère de fabrication! Pourtant, mon mari qui cuisine occasionnellement des plats salés, excelle dans la confection de confitures. Allez savoir pourquoi… Et tant mieux pour nos petits-déjeuners !

Pendant que le mari s’agite dans la Kitchenette, dans un ballet de gestes précis : stériliser les bocaux, peser le sucre, couper les fruits en morceaux, touiller les fruits et le sucre, goûter, etc, il me livre enfin son secret. Cela remonte à l’enfance dans la cuisine familiale, fin de l’été, sa mère faisait des confitures. Des moments remplis de joie et de rires où la cuisine était envahie d’exquis parfums de fruits, de petits pots étalés sur la table prêts à recevoir la sève de l’été : « du soleil en bocal », s’exclame-t-il !

Un peu de souvenir d’été à tartiner durant l’hiver, des rayons de soleil à savourer, des couleurs chatoyantes des fruits du jardin (cerises, groseilles, mûres, framboises…) plein les mirettes, des cueillettes gourmandes, des fruits plein la bouche et sans doute des rires qui résonnent encore…

Voilà le secret des délicieuses confitures de mon mari !

Recette de confiture aux abricots :

Temps de préparation : 25 minutes + 30 minutes de temps de macération. Cuisson : env. 25 minutes

Ingrédients :

  • 1 kg d’abricots mûrs (mais pas trop), coupés en quatre et dénoyautés
  • 700 g de sucre en poudre
  • Un filet de citron : Jus pressé d’1/2 citron

Matériel :

  • Une bassine (idéalement en cuivre pour une cuisson optimale) ou une grande casserole
  • Une cuillère en bois
  • Une écumoir
  • Une petite assiette froide
  • Un grand récipient ou saladier
  • Des pots en verre avec couvercle
  • Torchons propres

Préparation :

  • Laver et sécher les abricots. Les dénoyauter et les couper en quatre. Les mettre dans un grand récipient.
  • Presser le demi citron. Verser le jus sur les abricots.
  • Ajouter le sucre aux fruits coupés, bien mélanger. Laisser macérer une 1/2 heure.
  • Mettre une petite assiette au réfrigérateur qui servira de testeur de cuisson de la confiture.
  • Laver et stériliser les pots de confiture avec de l’eau bouillante pour une conservation optimale. Bien sécher.
  • Mettre les abricots macérés dans la bassine ou casserole et cuire à feu moyen vif sans couvrir. Dès ébullition, une écume se forme à la surface. Écumer régulièrement et conserver l’écume dans un bol.
  • Baisser à feu moyen-doux et laisser cuire encore environ 15 à 20 minutes en remuant les fruits régulièrement à l’aide d’une cuillère en bois.
  • En fin de cuisson, tester la gélification de la confiture en déposant quelques gouttes de confitures sur l’assiette refroidie. Si la gelée prend immédiatement et ne coule pas lorsque l’assiette est à la verticale, la confiture est prête.
  • Verser la confiture encore chaude dans les pots stérilisés, fermer aussitôt avec le couvercle et retourner les pots sur les torchons. Les laisser à l’envers une nuit. Le lendemain, retourner les pots et les conserver à l’abri de la lumière et de la chaleur.
  • L’écume (que les Vaudois appellent la « chime« ) est délicieuse en tartines !

Bonne confiture à tous !